Le projet fait réagir au Cameroun” Conquérir l’espace me semble être à la fois une opportunité et un impératif. Dans cette dynamique, la coopération avec les pays partenaires, qui ont une avance certaine dans ce domaine est primordiale” déclarait Paul BIYA en mi décembre dernier lors du 2è sommet États Unis- Afrique.
Le chef de l’État du Cameroun a d’ailleurs été plus précis. “
Parmi celles ci, celle de Aristide Mono. Politologue et enseignant d’Universités, il questionne la pertinence de cette ambition. Il se demande si le président compte sur les ” experts et pilotes de nuit de l’aéronautique de Ngomedzap” pour réaliser le projet. Ngomedzap renvoyant à cette localité de la région du centre du Cameroun où un avion de nuit aurait récemment eu un accident occasionnant le décès de près d’une dizaine de personnes. Le critique cite par ailleurs de nombreuses initiatives foireuses du pouvoir pour tourner en dérision le projet du Cameroun de conquérir l’espace.
Parmi les “casses” du pouvoir, la compagnie aérienne Cameroon Airlines devenu CamairCo selon Aristide Mono, “la fabrication des cardiopad qu’on ne voit nul part, le montage des drônes de trente huit mille Francs CFA”. Le chroniqueur a rappellé le “bluff du tramway , du montage des usines de voitures made in cameroon à Kribi”. Un vieux projet. Mais l’ambition du Cameroun d’aller dans l’espace n’est pas en soit nouvelle. Dans ce sillage, le Cameroun a mis en place en 2012 un projet de développement des hautes terres par satellite, une technologie sensée permettre au pays d’identifier et de capter par satellite toutes images du territoire national.
Autre date : 2015. Le projet d’imagerie et de télécommunications spatiales proposé par Airbus. Un autre mort né. Enfin le lancement en 2019 du projet CamSpaces, le nom de ce qui devait devenir le premier satellite Camerounais. 25 experts issus de diverses administrations ont été commis pour réfléchir sur la mise en œuvre du projet. Jamais concrétisé!