Le secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun analyse la récente la sortie du ministre de la communication.
René Emmanuel SADI a sommé les analystes de s’abstenir de faire des comparaisons entre les coups de force dans certains pays africains et la situation politique au Cameroun
« Il est désormais interdit de faire le moindre commentaire ni la moindre analyse ayant un parallèle avec le Cameroun. Le Cameroun est installé dans la planète mars qui n’a rien à voir avec vos histoires sur terre. »
C’est la substance d’un communiqué du ministre camerounais de la communication qui fustige tous ceux qui à l’intérieur comme de l’intérieur tenteraient de faire un rapprochement entre le Cameroun et la spirale de coups d’état qui sévit actuellement en Afrique.
Si, comme le ministre nous sommes attachés à l’ordre institutionnel c’est à dire contre la prise de pouvoir par des moyens non constitutionnels, nous constatons malheureusement que la violation de l’ordre institutionnel par les tenants des pouvoirs légitime certains coups d’état en Afrique et c’est malheureusement le cas du Cameroun ou de manière grossière et méprisante vis à vis du peuple et aujourd’hui humiliante pour lui même, Mr BIYA a confisqué le pouvoir.
C’est l’occasion pour nous de demander à Mr BIYA d’épargner le Cameroun de cette épidémie des coups d’état qui risque le plonger d’avantage dans les profondeurs de la misère en le ramenant encore plus loin en arrière qu’il ne l’a fait lui-même, en créant les conditions d’une alternance pacifique.
Seul un système électoral consensuel et inclusif peut mettre le Cameroun à l’abri d’un coup d’état et non les menaces du ministre SADI.
Nous voulons ici rappeler que, contrairement aux uns et aux autres qui se sont limités dans des analyses et commentaires sur la possibilité d’un coup d’état au Cameroun, seuls les militants du RDPC ont appelé publiquement au coup d’état au cas où le MRC venait à remporté les élections présidentielles à venir et jusqu’à présent, aucune procédure n’est engagée contre eux”
Emmanuel ATEBA, Secrétaire national à la Communication du MRC
NB: Le titre initial a été modifié par la Rédaction