La situation devient de plus en plus critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux violents combats entre l’armée et les forces séparatistes depuis 2017.Suite à ces combats, au moins 15 130 ont été forcés de fuir leur domicile au cours du mois de janvier. C’est ce qui ressort du dernier rapport Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) « Plus de 15 130 personnes ont été déplacées de leur lieu d’origine en raison de la violence et des attaques ciblées.
La plupart des déplacements actuels dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest sont pendulaires, la majorité des personnes déplacées retournant à leur lieu d’origine une fois que la situation sécuritaire le permet », lit-on dans le rapport.La situation serait restée tendue tout au long du mois de janvier, « avec une poursuite des violences et des attaques ciblées. Les affrontements armés et l’utilisation accrue d’engins explosifs improvisés (EEI) ont continué à faire des morts, des blessés et des déplacés parmi les civils ».
Les zones les plus touchées sont les départements de Manyu et de la Meme dans le Sud-Ouest, et les départements de la Menchum, du Momo et de la Mezam dans le Nord-Ouest.
Depuis le début de la guerre, plus de 600 000 se sont déplacés en internes, tandis que l’on compte 87 000 réfugiés au Nigeria voisin. D’après l’ONU, 2 millions de personnes sont affectées par la crise sécuritaire dans ces deux régions.