Le premier ministre Abdoulaye MAIGA a chargé la France, la Côte d’Ivoire, Antonio GUTERES ou encore la CEDEAO.
À l’assemblée générale des Nations unies à New York aux Etats, le premier ministre malien a tenu à lever toute équivoque, réagissant à tous les autres discours tenus avant le sien et qui tendaient à noircir le Mali selon l’orateur. Ainsi, le premier ministre par intérim, s’en est pris au président de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest, Umaro Sissoko Embalo.
Pour lui, la Cedeao sert les intérêts étrangers.”Nous avons pris acte de la menace de sanction proférées contre le Mali et loin d’être impressionné par des menaces de sanctions, je voudrais signaler au président en exercice de la CEDEAO, qu’à la fin de son mandat, les peuples ouest africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie des populations et non des show médiatiques servant les agendas étrangers ” a lancé Abdoulaye MAIGA.
Suite à ses récentes sorties médiatiques et à son attitude affichée durant cette conférence, le président nigérien Mohamed Bazoum, s’est distingué par des propos insultants et méprisants envers le Mali, une attitude jugée inappropriée par Abdoulaye Maïga qui a remis en cause l’identité du président du Niger.”Il remarquera que le gouvernement de transition, n’a pour le moment jamais réagi à ses propos injurieux la première raison tient au respect de l’héritage laissé par nos ancêtres, qui consiste à ne pas répondre aux injures par des injures.
Monsieur Bazoum n’est pas un nigérien, son comportement nous réconforte totalement dans notre constat. ” explique l’envoyé du colonel ASSIMI GOITAAlors que le Mali subit de toutes parts des pressions, le représentant du Mali a tenu à signifier au secrétaire général des nations unies, son mécontentement face à ce qu’il considère comme une partialité dans le dossier des soldats ivoiriens détenus au Mali”souffrez que je vous exprime mon profond désaccord, suite à votre récente sortie médiatique au cours de laquelle vous preniez position sur l’affaire des 46 mercenaires ivoiriens qui est une affaire bilatérale et judiciaire entre deux pays frères. C’est évident que la qualification des affaires judiciaires des infractions liées à cette affaire ne relève ne relève pas des attributions du secrétaire général des nations unies.” a précisé le chef du gouvernement malien.
Tel un coup de grâce, sous les applaudissements, le colonel Abdoulaye Maïga a fustigé le comportement de la France. Pour le premier ministre malien, Emmanuel Macron et son pays, sont une junte, un élément déstabiliseur de l’Afrique ayant trahi toute notion de démocratie.”Les autorités françaises, profondément anti françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahit le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformés en une junte au service de l’obscurantisme.” Une phrase qu’il répèté à trois reprises.
Après le discours du président en exercice de l’union africaine, celui du colonel Abdoulaye Maïga vient il confirmer un réveil du continent africain après des siècles d’assujettissement ? Affaire à suivre…