Le ministre de l’administration territoriale met en garde sur les risques des propos stigmatisants
Les média jouent un rôle inquiétant dans la propagation des discours de haine au Cameroun.
Dans un communiqué radio presse rendu public ce lundi 22 mai, Paul Atanga Nji le ministre de l’administration territoriale martèle que “Toute personne qui se rendra coupable des propos haineux, de même que les média ou supports médiatiques qui seront utilises comme vecteurs de propagation des messages de xénophobie seront sanctionnés conformément aux lois de la République”.
Pareil pour ceux qui se servent des réseaux sociaux pour véhiculer haine, violence et tribalisme. Les auteurs et leurs complices seront tous punis.
“Les autorités administratives ont été instruites de prendre des mesures conservatoires allant de la suspension d’activité à la fermeture des organes de communication, des médias et des supports médiatiques devenus vecteurs de propagation des messages faisant l’apologie du tribalisme, de la xénophobie et de la haine “, précise le patron de la territoriale.
Il rappelle par ailleurs que le principe de vivre ensemble est un élément primordial pour la cohésion sociale et la coexistence pacifique des camerounais.
La montée en puissance des discours de haine dans la société camerounaise à poussé le gouvernement camerounais à organiser un point de presse pour rappeler les conséquences auxquelles les auteurs de tels propos s’exposent.
Le ministre de la communication René Emmanuel Sadi, celui l’administration territoriale Paul Atanga Nji et le président de la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme Peter Mafany Musonge, ont pris part à cette rencontre.
Selon le Minadt, “ces comportements qui encouragent les replis identitaires visent à dresser les camerounais les uns contre les autres.