L’école publique de Nkoulouloun, située dans l’arrondissement de Douala 2, a récemment bénéficié d’une réfection complète de ses infrastructures. Une initiative de madame le maire Denise Fampou, à quelques mois des élections municipales.
En effet, la Commune de Douala 2 a pris en charge la rénovation de toutes les salles de classe de cette école, incluant la remise à neuf des murs, des toitures, des plafonds et des sols. Parallèlement, la cour de l’établissement a été réaménagée avec des pavés autobloquants et des caniveaux pour un meilleur assainissement.
Des aménagements ont également été réalisés avec la plantation d’arbres et la création d’espaces verts. La barrière de l’école a été entièrement refaite et l’ensemble des installations a été soigneusement peint. Pour madame le maire, “ces travaux visent à offrir un cadre d’apprentissage plus agréable aux élèves qui reprendront les cours à la rentrée du deuxième trimestre”.
Cependant, cette initiative soulève des interrogations quant à son timing. En effet, cette réfection intervient à quelques mois des élections municipales, ce qui amène plusieurs à s’interroger sur les motivations réelles derrière cette action. Il est notoire que certains élus camerounais semblent se préoccuper du bien-être de leurs concitoyens principalement à l’approche des scrutins. Cette pratique suscite des doutes quant à la sincérité de leur engagement envers les populations qu’ils représentent.
Néanmoins, madame Denise Fampou, maire de Douala 2e, a souvent brillé par sa capacité à transformer sa commune. Plusieurs réalisations sont à mettre à ses activités, avec par exemple la réfection du cimetière de New Bell, l’aménagement du marché central et du marché Nkouloulou, la multiplication des actions dans la lutte contre l’insalubrité, avec la pose dans plusieurs quartiers de sa Commune, des bacs à ordures. Douala 2 aujourd’hui qualifié de “quartier rose”, affiche une fière allure, même si cette zone de la ville de Douala est réputée pour son insécurité. C’est d’ailleurs dans cette zone que le phénomène de “microbes” a vu le jour, notamment dans les quartiers Makéa et New Bell.