En visite inopinée dans la ville de Douala, le ministre de la Santé Publique s’est rendu à l’improviste hier samedi au « CMA Communal » de l’arrondissement de Douala 2eme, ainsi que dans plusieurs pharmacies de la même ville. Grande a été la désolation de son équipe de découvrir que le Centre Médical d’Arrondissement du deuxième arrondissement de la ville ne répond pas aux critères de la carte sanitaire.
Le ministre de la Santé Manaouda Malachie est arrivé à Douala hier samedi pour une visite de certaines structures sanitaires. Conduit au CMA Communal dans l’arrondissement de Douala 2, le ministre de la Santé et son équipe ont pu constater que cette formation hospitalière « ne répond pas, pour le moment, aux critères pertinents de la carte sanitaire », indique la cellule de communication de son ministère. Lors de sa visite « aucun personnel de santé n’a été trouvé en ce lieu; seul un agent en charge de la sécurité y est présent », apprend-on. Un centre de santé qui se serait établi dans l’illégalité selon nos informations et tenu par un certain Fampou, médecin.
Manaouda Malachie a tout de suite prescrit la fermeture de l’établissement sous l’égide de l’autorité administrative, puis une étude minutieuse du dossier.
Le patron du ministère de la Santé a également fait la visite de plusieurs pharmacies. Notamment la Pharmacie du Rail, où ses équipes ont trouvé des produits conforts de qualité douteuse.
A la pharmacie les sapeurs, Manaouda découvre un autre problème. Toutes les vendeuses de cette pharmacie logée dans l’Aire de Santé de Akwa 3 déclarent être des auxiliaires en pharmacie. Mais aucune d’elles ne se souvient de son école de formation ou de son diplôme.
Manaouda s’est dit disposé à accompagner cette officine afin qu’elle se mette en règle. Avec l’objectif de garantir une sécurité appropriée aux clients.
Au terme de sa tournée le patron de la santé a rappelé les directives pour que ceux qui manipulent les médicaments aient la qualité requise pour le faire, et que tous les autres produits interdits dans les pharmacies tels les parfums soient retirés.
Albert Atangana