Le 8 octobre 2024, un ramasseur de ferraille a fait une découverte macabre au lieu-dit Borne 10 à Douala. En fouillant une poubelle, il a trouvé dans un grand sac le corps sans vie d’une jeune fille, dont l’identité reste à confirmer. Selon les premières informations, la victime serait âgée d’une vingtaine d’années.

Le ramasseur de ferraille, qui s’attendait à trouver des cartons, a été choqué en découvrant le corps. “Il est venu couper la tête du sac en espérant trouver soit des cartons, soit d’autres objets. Malheureusement, il a découvert que c’était le corps d’une jeune fille,” a-t-il déclaré.Les événements tragiques qui ont conduit à cette découverte semblent s’être déroulés la veille. Une riveraine a rapporté avoir entendu des jeunes hommes molester une jeune fille dans la nuit. “J’ai vu les deux jeunes gars là, autour de 20h. Ils l’ont arrêtée et lui ont demandé où elle pensait fuir. J’ai pris ma route, je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite,” a-t-elle expliqué, visiblement encore sous le choc.
La population de Borne 10 est de plus en plus préoccupée par la montée des violences et des agressions dans le quartier. Un habitant a exprimé son désarroi : “À Borne 10, il y a beaucoup d’agressions. Même en journée, on n’est plus en sécurité. On a peur de sortir de chez nous. Quand on rentre du travail le soir, on craint d’être attaqué devant notre porte.”
La sécurité est devenue une préoccupation majeure, et les habitants de la zone appellent les autorités et les forces de sécurité à prendre des mesures urgentes pour assurer la protection des riverains. “Nous voulons vraiment de la sécurité, s’il vous plaît, aidez-nous,” implore un autre résident.
La foule curieuse qui s’est rassemblée autour du site de la découverte espère que des actions concrètes seront mises en place pour lutter contre cette violence de plus en plus préoccupante dans la région. Les autorités locales n’ont pas encore commenté cet incident tragique, mais les citoyens attendent des réponses et des mesures pour garantir leur sécurité.
Un cri de trop qui semble avoir été entendu, puisque le préfet du wouri a signé un arrêté préfectoral le 09 octobre dernier, portant création des postes fixes de contrôle mixte tenus par la gendarmerie et la police, dans les zone de fortes activités, et presque tous les environs de ce secteur sont concernés.
Gilles Noubissie