Il est accusé de Corruption et d’arnaque dans la délivrance par un réseau de journalistes oeuvrant à la promotion de l’accès aux actes d’état civil.
Le réseau des journalistes et celcoms des collectivités territoriales décentralisées, REJODDEL, demande la destitution de Moussongui Fils Dieudonne de son poste d’officier d’état civil au centre d’état civil de Deido dans l’arrondissement de Douala 1er.
C’est ce qui ressort de la correspondance signée du président exécutif national de REJODDEL Demetrio Wouassom, adressée au ministre de la décentralisation et du développement local, Paul Atanga Nji.
Le REJODDEL accuse le mis en cause de racket.
“L’officier d’état civil de Deido rançonne et arnaque les usagers en exigeant des sommes variées allant de 1000 à 30000F pour délivrer des documents censés être gratuits”.
Pour soutenir cette accusation, le REJODDEL convoque l’article 11 de l’ordonnance du 29 juin 1981, portant organisation de l’état civil et diverses dispositions relatives à l’état des personnes physiques, modifiée et complétée par la loi du 6 novembre, qui stipule en son alinéa 4, que “les fonctions d’officier et secrétaire d’état civil sont gratuites.
Dans les centres secondaires, les fonctions d’officier et de secrétaire d’état civil donnent lieu au paiement d’une indemnité dont les modalités d’attribution ainsi que les taux sont fixés par arrêté du ministre chargé des collectivités territoriales décentralisées”. De plus, la position qu’occupe Moussongui Fils Dieudonne lui confère un salaire et des avantages liés à son poste, précise le président du REJODDEL.
Demetrio Wouassom tient également à révéler l’attitude dédaigneuse et méprisante de l’officier d’état civil.
“Dans le but de nous intimider et museler, Sieur Moussongui avec l’onction du maire de Douala 1er, a instrumentalist la police judiciaire de Douala Bonanjo, qui a procédé le 5 octobre 2022, à l’interpellation et détention arbitraires de Sieur Zondo Martin Luther, point focal du REJODDEL dans le Littoral, sans plainte, ni convocation, ni mandat d’amener. (…) Il nous a demandé d’aller se plaindre ailleurs “, ajoute le patron du REJODDEL.