Gestes à l’appui, la jeune fille violée et son bourreau retracent la scène atroce de son agression sexuelle.
Ils sont retournés sur les lieux du sinistre, en compagnie des enquêteurs de la police, pour rétablir l’enchaînement des faits.”C’est à ce niveau que l’action s’est produite. C’est là où j’ai dit que je veux faire l’amour avec elle. Elle m’a dit non. J’ai dit werr mama.
Je lui ai demandé comment elle peut refuser.” avoue le violeur.Après une journée de classe le samedi 15 octobre dernier, la jeune fille emprunte une moto, au quartier PK 14.”Le benskineur m’a interpellée. Il m’a demandé où je vais, j’ai dit à 21. Arrivé à partir de 17, il m’a dit que la route est barée à 20 à cause des travaux. Ensuite, il me dit que depuis le matin, il fait le transport en passant par 19 pour arriver à 21.”déclare la fille.
Son bourreau l’entraine dans une broussaille déserte. Il lui ordonne de descendre de la moto, afin qu’il puisse se mettre à l’aise. C’est à cet instant, qu’il entame sa sale besogne.” Il me dit qu’il aime les personnes qui coopèrent. Que si je ne coopère pas, ça va être ma faute. Et que je dois le laisser finir.” ajoute l’adolescente voilée lors la reconstitution des faits Le film de la scène de viol est insupportable pour la mère de l’agresseur. Elle éclate en sanglots. De son côté, son fils se fond en excuses.” Je ne sais pas ce qui m’a pris. Tout ce que je peux dire, c’est que je m’excuse. Je demande pardon à la fille, à la famille et aux autorités.”Cette zone est réputée dangereuse. Selon une riveraine, des femmes âgées se font très souvent agresser à cet endroit.
Les forces de l’ordre sont averties, tel que le révèle Lambert Bawak, commandant du commissariat de sécurité publique du 17ème arrondissement de Douala-NGOMA.”Ce n’est pas la première fois qu’on enregistre les cas comme ça. Souvent même ils passent par des enlèvements en complicité avec les benskineurs.
Il y a donc viol et enlèvements. On connaît deja leur modus operandi.”Le jeune homme a été placé en détention provisoire.