Le déplacement des personnes est rendu difficile par cette mesure des autorités de la ville.
L’interdiction de circulation des moto-taxis aux heures tardives dans la ville de Douala cause d’énormes désagréments aux populations. Les taxis en infériorité numérique n’arrivent pas à satisfaire la demande. Conséquence, les pris des taxis sont décuplés.
“Une distance pour laquelle je payais d’habitude 500F de la Elf pour Ndog-bong, j’étais obligé de payer 1000F hier parce qu’il était peut-être 4h. La route était déserte” fulmine Julius Fomena habitant de Douala.
Pour éviter la surenchère, certains optent pour la marche à pied. C’est le cas de Hilaire Kamga. Pour lui, les choses étaient plus simples quand les motos taxis circulaient librement. L’interdiction de circulation des moto-taxis entre minuit et 06h du matin fait les affaires des conducteurs de taxis. Les recettes journalières sont plus conséquentes pour ces véhicules à usage commercial. Selon les concernés, ce sont les clients qui proposent des sommes énormes de leur propre chef.
“Il y a des clients qui viennent dire j’ai 500 ou 1000F, laisse-moi à tel endroit ou dépôt, on a 4000, donc ce n’est pas le chauffeur qui exige”, révèle un taximan de la ville de Douala.
Les usagers espèrent qu’ils pourront à nouveau avoir accès aux motos, leur solution de rapidité en temps voulu dans les jours à venir. En rappel, le Gouverneur de la région du littoral a limité la circulation des motos taxis entre minuit et 6 heures du matin. Ce au lendemain de scènes de panique générale dans la capitale économique liés à la présence de jeunes délinquants appelés microbes dans plusieurs quartiers