Les parents de plus en plus invités à s’acquitter de divers frais alors que le financement de l’éducation est jugé délaissé par l’État.
Le délégué régional des enseignements secondaires pour l’Ouest a saisi les chefs d’établissements.
Il exige des contrats pour la gestion de l’informatique et des toilettes dans les établissements scolaires de la région de l’Ouest.
Il demande désormais, de bien vouloir transmettre à la Délégation Régionale, Sous-Direction des Affaires Générales, et au plus tard le lundi 31 octobre 2022, un exemplaire de chaque contrat de gestion de l’informatique et des toilettes des établissements, signé avec les partenaires agréés par le Ministère des Enseignements Secondaires. Et d’ajouter que les chefs d’établissement et les présidents des bureaux d’APEE sont chargés, à cet effet, de veiller au respect des clauses des différents contrats, établies prioritairement pour l’intérêt des apprenants, soient scrupuleusement respectées.
Le délégué régional des enseignements secondaires prévient dans sa correspondance que tout dérapage dans l’usage des fonds y relatifs sera sévèrement sanctionné. Il précise aussi, qu’il conduira personnellement une mission, dans les prochains jours.
Il se rendra dans les établissements pour le contrôle de l’application des présentes instructions, et établir des sanctions si besoin.
Une correspondance qui rappelle que depuis deux ans, la ministre des enseignements secondaires a introduit l’opération clean school dans les lycées, invitant chaque parent à s’acquitter de la somme de 2000 Fcfa, pour l’assainissement du milieu scolaire.
Cependant, la gestion opaque de ces fonds est à l’origine de vives tensions au sein des lycées entre parents et responsables.
Ajoutés à cela, les frais d’APEE dont les parents ont déjà du mal à s’acquitter et qui ont connu une hausse significative ces dernières années. Responsables d’établissements, parents d’élèves ont plusieurs fois marqué leur exaspération et questionné la pertinence et le maintien des frais d’APEE qui ont selon eux favorisé la démission des pouvoirs publics de leurs missions régaliennes vis-à-vis de l’école.