Dans son discours de fin d’année, le président de la République a clairement indiqué que les enseignants en grève pour de meilleures conditions de travail seront réprimés Ça y est.
On va vers un net renforcement du traitement des enseignants du mouvement On a trop supporté. Le discours du président de la République ce dimanche 31 décembre 2023 en donne très clairement les signes. Dans la dernière fête de son adresse à la nation, Paul Biya s’est apposé sur le secteur éducatif. Un secteur où la sérénité n’est toujours pas revenu malgré « les efforts du Gouvernement » dit il. Le chef de l’État pense que des « efforts méritoires ont de l’avis même des concernés ont été consentis par le Gouvernement ».
Des efforts qui ont notamment été faits à travers des dépenses de l’ordre de 72 milliards de FCFA débloqués en 2023 pour prendre en charge les enseignants. Pour 2024, Paul Biya annonce rappelant une disposition de la loi des finances déjà précisée par le ministre des finances devant les députés en novembre, que la somme de 102 Milliards a été retenue comme provision complémentaire dans le budget de l’État au titre de l’État. ‘exercice 2024 “afin d’appurer les dépenses résiduelles”Et c’est après avoir fait ce point que le président de la République menace. ” Il sera dès lors difficilement admissible que l’éducation de nos enfants continue d’être prise en otage par une franche d’enseignants dont les motivations réelles semblent s’écarter des objectifs affichés ” tance Paul Biya. Le chef de l’État s ‘est montré encore plus précis. ” Je voudrais être clair à cet égard. Autant je suis soucieux de voir les enseignants bénéficier des conditions appropriées pour l’exercice de leur noble métier autant je suis intransigeant pour le respect du droit à l’éducation de notre jeunesse. Des mesures fermes vont à cet égard être prises pour veiller à ce que nos enfants ne se retrouvent pas victimes d’une éducation au rabais” A l’inverse, le chef de l’État indique qu’un dialogue” constructif poursuivra par ailleurs avec les syndicats reconnus Pour progresser sereinement vers la prise en compte des aspirations et des préoccupations des enseignants ” En rappel, la grève des enseignants a débuté en février 2022 au Cameroun. Elle est portée par le Mouvement OTS, sur un trop supporté. Ce mouvement rassemble des milliers d’enseignants qui demandent de meilleures conditions de travail. Ils s’insurgent notamment contre le fait que des enseignants formés dans les écoles normales sortent après leurs diplômes et attendent deux à trois ans voire plus pour être pris en solde. Dans un premier temps, le gouvernement écoute les grévistes et assure que les mesures vont être prises pour apurer la dette due aux enseignants.
En mars 2023, les seigneurs de la craie sortent à nouveau et indiquent avoir été floués. Ils n’ont pas été payés pour bon nombre d’entre, le système des 1/3 qui consiste à payer le 1/3 du salaire des enseignants n’a pas été supprimé au ministère des finances. secteur public et notamment l’ordre d’enseignement secondaire à des conséquences très grossières sur la conduite des activités scolaires. En effet dans plusieurs établissements publics, les élèves n’ont pas été évalués au premier trimestre car n’ayant pas appris de nombreuses leçons tout au long des trois.