L’œuvre de l’artiste de 74 ans, grande figure du makossa.
Il était 21h 30 lundi ( 12 décembre , Ndlr) lorsque Louis EKAMBI BRILLANT s’est tue pour toujours. “Son époux m’a appelé et elle m’a dit ton père est parti” se souvient Cyrille BOJIKO président Directeur général de Radio BALAFON et qui suivait particulièrement l’artiste dans ses derniers moments de souffrance.
Hier lorsque le virtuose du Makossa rend son dernier souffle à l’hôpital Laquintinie de Douala, la presse et les curieux accourent. Chacun veut en avoir le cœur net. Car depuis plusieurs mois des rumeurs ont annoncé la mort du musicien revenu récemment d’un séjour médical en Turquie. Alors que l’on croyait son état stable, il s’est gravement affaibli selon ses proches au point de ne pas prendre part au 70è anniversaire du Festival du makossa.
Cet événement qui rassemble les artistes de ce rythme historique de la région du littoral s’est tenu le 11 décembre dernier au quartier Bonabéri à Douala au moment où son invité le plus attendu était couché sur son lit de malade.Le décès de EKAMBI BRILLANT marque la fin d’une longue et dense trajectoire. En 1971, il décide contre l’avis de ses parents d’arrêter ses études en classe de seconde et de se lancer dans la musique. Une discipline qu’il avait commencé à apprendre dès 1962 lorsqu’il est admis au concours d’entrée en 6è au lycée général Leclerc. Là, il rencontre Zane Daniel, Professeur de musique d’origine française qui l’initie à la musique et lui apprend le solfège et à jouer à la Guitare.
C’est ainsi qu’il devient membre de l’orchestre du prestigieux lycée. Quand en 19171 il arrête ses études donc il décide de revenir à Douala où il fait les cabarets alors qu’il n’a que 21 ans. Il se produit avec les Crack’s au Night Club Le Domino. La même année, il passe le concours de musique organisé par l’Office de radiodiffusion Télévision francaise avec son titre Djongele la Ndolo ( les pensées vers mon amour).
Avec divers soutiens dont celui du bassiste Jean Dikoto Madengué il arrive en France où il sort son deuxième 45 tours chez Phonogram après un premier. Plus tard EKAMBI BRILLANT créé son orchestre les Ebis, EKAMBI BRILLANT Show.
C’est à travers cet orchestre qu’il encadre de jeunes loups comme Aladji Touré, ESSOMBA ESSOMBA. Il prendra d’autres grands noms sous son aile. Le cas de Marthe ZAMBO ou même de la béninoise Angélique Kidjo. Lui même qui a été soutenu et entraîné par des géants comme Chris Brown aux États Unis.
EKAMBI BRILLANT a sorti 12 albums. Avec des chansons mythiques devenus des succès sur plusieurs générations comme Elongi, Mutamwenya. Disque de diamant en 1974 avec son l’album Africa Oumba, il est numéro 1 dans les hit parades en Afrique. Autre fait d’armes, la promotion des marques nationales à travers sa musique. Il a notamment chanté pour des Entreprises publiques. En témoigne ses titres : Impôts, Cameroon Airlines ou Sonel Son succès avec Africa Oumba intervient alors qu’il a rompu le contrat qu’il avait signé avec Phonogram au profit de Slim Pezin.
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