Par Baba Garoua
Ce sont les filles ex-otages de Boko Haram de Kolofata, Limani, Amchidé et Mémé ayant passé plus de 3 ans aux côtés des Boko Haram. La plus part d’entre elles ont subi des cas de viols et ont des grossesses non désirées.
“Je m’appelle Aïssatou fille de Hassan. Je suis originaire de Mémé dans le Mayo Sava. J’ai été prise en otage par les Boko Haram 3ans, 4 mois et 10 jours a leurs côtés. J’ai vu mes sœurs et frères mourir.”
raconte Aïssatou ex-otage.
“Beaucoup ont été violées devant moi d’autre ont finit par accouché et marié de force je suis heureuse de retrouver la vie et encadré par les ONG pour ma formation en couture.”
révèle la jeune fille
A travers la Journée de la Femme et suite à l’accompagnement psychosocial, elles ont présenté leur savoir faire devant les autorités de la ville de mora.
En réponse au processus de stabilisation des zones affectées par les attaques de Boko-Haram, dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, le Réseau des Animateurs pour l’Éducation des Communautés, partenaire d’implémentation de l’UNFPA sous financement de l’Union Européenne, met en œuvre le projet Jeunesse et Stabilisation pour la Paix et la Sécurité dans la Région de l’Extrême Nord du Cameroun, leur apporte un soutien.
Les filles ex-otages de Boko Haram dans le Mayo Sava après leur formation ont présenté leur savoir faire dans la fabrication des articles divers: éventails, cache nez, dras, des nattes, et bonet et le plus grand revenu, la machine à extraire l’huile d’arachide.
De manière spécifique, il est question de présenter aux autorités administratives et au public les différentes métiers appris par les jeunes vulnérables dans les centres d’accompagnement psychosociaux, présenter les différents objets produits par les jeunes vulnérables,
explorer les pistes de partenariat entre les jeunes vulnérables et les sectoriels locaux (DDJEC, DDPROFF, DDAS, DDPMEESA),
Permettre aux jeunes vulnérables de vendre leurs productions et, constituer un fonds de roulement, identifier des potentiels partenaires commerciaux afin de booster les productions des jeunes vulnérables.