Il s’agit d’un initiative d’ONU Femmes, à l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
Dans un contexte marqué par l’insécurité dans la région de l’extrême avec la crise de Boko Haram et la crise intercommunautaire, les femmes subissent les cas de viol et d’agression sexuelle.
Plusieurs femmes naïves ont été utilisées par la secte islamiste dans les attentats kamikazes.
Vu l’ampleur de la situation, le Ministère de la justice camerounais et ONU -femmes ont organisé un Atelier de renforcement des capacités des magistrats et avocats sur les violences basées sur le genre.
La rencontre s’est tenue du du 28 au 30 Novembre dernier dans la ville de Maroua, en présence de Salatou Bab, procureur général auprès de la cours d’appel de l’extrême nord représentant personnel du Ministre de la justice, garde des sceaux.
Magistrats, avocats et les membres de la société civile venus des quatre départements de la région de l’extrême nord à savoir le logone et Chari, le mayo Tsanaga, le mayo sava et le Diamaré.
Les hommes de loi, et les organisations de la société civile ont été édifiés durant Trois jours sur les moyens de faciliter l’accès de la femme et de la jeune fille à la justice.
“Je suis très contente d’avoir pris part à cet atelier dans ce contexte de violence basée sur le genre qu’on voit beaucoup plus dans notre région et surtout des 16 jours d’activisme que nous sommes en train de vivre.
Nous pensons que l’atelier vient à point nommé pour nous donner les rudiments pour mener avec beaucoup plus d’ardeur ce combat” pense une participante.
” Nous remercions ainsi les organisateurs ONU femmes en partenariat avec le gouvernement d’avoir choisi la société civile parce qu’il savent que c’est sont eux qui sont plus proches des communautés et par ricochet des victimes d’insécurité.
Nous avons reçu beaucoup de connaissances: Comment on peut gérer les cas, comment le Ministère de la justice peut gérer les cas de VBG. Avec les crises que nous voyons dans l’extrême nord, la crise Boko Haram, la crise intercommunautaire, les VBG sont encore plus récurrents qu’en période de stabilité” indique Mme Noah Aminatou, membre de la société civile.
A terme des travaux, des recommandations fortes sur la préservation des droits de la femme avec pour l’objectif est de lutter sur les violences basées sur le genre.
Des engagements ont été pris par les participants afin de redonner du sourire à ces femmes qui ont été violement maltraitées souvent sans défense à cause de leurs faiblesses et leur nativité.
Cet atelier, il faut le rappeler est une initiative de ONU femme en collaboration avec le ministère de la justice camerounaise.
Le représentant du Ministre de la justice garde des sceaux n’a pas manqué de revenir sur le bien fondé d’organiser une telle assise.