8 ans après un coup dur subi par les locaux de la gendarmerie, la police et la douane, avec plusieurs dégâts collatéraux, Boko Haram, dans ces attaques, avait détruit les édifices publics, les écoles, les centres de santé, et la police n’était pas en reste. Le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord a décidé d’aller constater la réouverture effective de ces deux grandes frontières, qui restent le poumon économique de la région de l’Extrême-Nord en termes de recettes.
“Il y a juste quelques années seulement, personne ne pouvait être ici. C’était devenu l’épicentre des membres de la secte Boko Haram. Je crois qu’aujourd’hui la sérénité est revenue et les populations ont retrouvé le sourire, même si la secte Boko Haram garde toujours sa capacité de nuisance. Nos soldats sont engagés pour mettre fin à cette barbarie,” indique le Gouverneur MIDJIYAWA BAKARY.

Premier arrêt : la frontière Fotokol et Gambarou, qui séparent le Cameroun et le Nigeria, cette localité est considérée comme l’épicentre de Boko Haram. Avec l’appui des partenaires du Gouvernement camerounais, plusieurs services publics et marchés ont été reconstruits à nouveau pour permettre aux habitants de Fotokol de reprendre le train de la vie.
“Dieu merci, nous avons recommencé nos activités commerciales avec aussi la réouverture de la frontière, mais notre souhait est que l’armée continue toujours à nous accompagner dans cette lutte imposée par les jihadistes de Boko Haram. Donc, c’est aussi un ouf de soulagement de voir notre Gouverneur arriver jusqu’à Fotokol. Nous lui disons merci, un merci de tout cœur,” explique un commerçant de Fotokol.
Le Gouverneur MIDJIYAWA BAKARY a par la même occasion aussi remis des tricycles et des tracteurs aux jeunes de Fotokol ayant subi les affres de la secte Boko Haram.
Deuxième arrêt : la frontière de pont Gueli, qui sépare la ville de Kousseri de la capitale de Ndjamena au Tchad. Le Gouverneur MIDJIYAWA BAKARY a aussi visité le poste de police fluvial et les frontières, la douane, et surtout la fluidité des Camerounais et Tchadiens qui font des va-et-vient en longueur de journée, sous haute surveillance de la gendarmerie et de la police camerounaise et tchadienne.
Le Gouverneur de l’Extrême-Nord a rassuré les habitants de la phase finale de Boko Haram, qui depuis un certain temps utilise beaucoup plus les prises d’otages avec demande de rançon pour avoir de quoi.