L’affaire fait polémique et interpelle les autorités.
Sacrilège à Fondenera, dans le département de la Menoua, région de l’Ouest. Deux sœurs ont brûlé les crânes de leurs ancêtres et ont tenté de prendre la clé des champs. Sidoine et Julienne Nguefack sont par la suite rattrapées par les villageois, ligotées et exposées et fouettées sur la grande cour de la concession familiale. Elles passent aux aveux”quand je suis arrivée à la maison, j’ai déposé mon sac et je suis descendue dans la cases du bas où se trouvaient les crânes des ancêtres.
J’ai allumé le feu et lancé les crânes dans les flammes.”Dans la foulée, les deux sœurs avouent également avoir été initiées à la sorcellerie depuis le bas âge. Elles sont responsables de nombreux décès et maladies enregistrés dans la famille.” Je vivais avec un homme qui m’iniciait à la sorcellerie.
Mais je l’ai fuit. Quand un enfant de la famille est décédé on nous accusait tous les deux de l’avoir tué. Or, je n’ai jamais tué quelqu’un. Sauf que j’ai fait un songe dans lequel j’avais le cœur de cet enfant deux mois avant sa mort. “Les Bamiléké considèrent en effet que le contact avec le crâne d’un défunt permet d’entrer spirituellement en contact avec celui ci.
Pour eux, il est donc essentiel d’entretenir les crânes humains des morts pour éviter la colère des esprits, la maladie, l’infertilité, et même la mort.