Dans une tribune qu’il vient de publier sur les réseaux sociaux, l’enseignant de philosophie à l’université de Yaoundé I se dit déterminer à en découdre avec son patron. Convoqués en compagnie de deux autres enseignants au conseil de discipline de l’université à plusieurs reprises, le natif de la Lekie affirme qu’ils ne se présenteront pas. Il invite plutôt le recteur à prendre au plus vite une décision et à s’attendre aux “représailles”. Mimimefos.com vous propose en intégralité sa publication.
Maurice (horé) Sosso, je ne viendrai pas ! Ndock Ndock Gaston et madame Mandob Damaris épouse Enyegue ne viendront pas ! En tant que leader du groupe, je vous informe de cela. Quant à moi, ça fait plus de huit ans que ça dure; ça fait plus de 47 ans que je vis sur cette terre dans les blessures, la misère et la guerre. 8 ans de torture psychologique et de clochardisation épouvantable à l’université de Yaoundé I comme enseignant. Personne n’a jamais subi ça dans les universités au Cameroun ! Personne ! Donc, de grâce, ne perd pas le temps aux camerounais, à défaut du développement, ils ont besoin de combats sanglants. Signe vite tes bêtises de décision de suspension et on se retrouve très vite à l’université, au rectorat, ou/et chez toi pour le corps-à-corps.
NB : que les services secrets notent bien ça je ferai faire à Sosso ce que son cœur de haine souhaite…
Le prétexte d’une deuxième chance est l’ultime lâcheté; solliciter les membres du conseil de discipline dans ton association de malfaiteurs composee de ta femme et de ton fils, c’est le comble du cynisme. J’assume mes choix, au nom de tes innombrables victimes. Personne ne peut me parler je comprends maintenant sur ton cas, Sosso, personne, même pas Fame Ndongo, ni Paul Biya, encore moins le Pape François, personne ne peut rien faire pour moi, rien, pour calmer ma haine et ma colère contre cet être maléfique de Sosso. Ils vont seulement me subir et me finir sur le cas Sosso, ce régime satanique qui protège ce violeur et harceleur d’hommes va me boire jusqu’à la lie ! Personne ne peut intervenir, l’un de nous deux, Sosso ou moi, va définitivement quitter l’université de Yaoundé I, cette année même, pour son village, la tombe ou la prison!
A.A