Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a proposé un ensemble de solutions pour pour addresser efficacement les problèmes posés par les enseignants
1) Premièrement :
Mettre sur pieds une commission paritaire avec d’un côté les représentants des enseignants, et de l’autre les représentants du gouvernement notamment les départements ministériels concernés. Avec pour mission d’arrêter de commun accord dans un délai de 7 jours le montant exact de la dette de l’état vis à vis des enseignants.
2) Deuxièmement.
Apurer 50% de la dette immédiatement. Puis procédé à la titrisation des 50% restant à 6 mois de maturité. De la sorte, les enseignants porteurs de titres pourrons, s’ils ne veulent ou ne peuvent pas attendre la maturité de 6 mois, négocier immédiatement leurs titres auprès des banques pour avoir de l’argent frais.
3) Troisièmement.
Donner un délai de 7 jours à tous les ministères concernés par la situation des enseignants pour intégrer ceux deja recrutés et en attente d’intégration.
4) Quatrièmement.
Faire un collectif budgétaire pour prendre en compte les effets financiers de ces intégrations dans l’exercice budgétaire en cours.
5) Cinquièmement.
Pour le suivi de la carrière des enseignants, afin de mettre un terme aux tracasseries administratives et à la pratique qui veut qu’on aille suivre les dossiers à Yaoundé et à la corruption qui jalonné le circuit, dématérialiser les dossiers des fonctionnaires grâce à un logiciel informatique qui intégrera les profils de carrière tels que nous l’exposions déjà dans notre programme de société lors de la campagne présidentielle de 2018.
Cette dématérialisation permettra que les avancements et les effets financiers soient automatiques. Bien entendu avec les correctifs nécessaires induit par le comportement du fonctionnaire ou de l’agent, son assiduité ou sa présence effective au service.
Dans cet esprit, les personnes sortant d’une école de formation comme celles recrutées sur concours ou par d’autres voies légales recevront dès leur succès aux examens de sortie ou de recrutement un numéro matricule qui demeurera tout au long de leur carrière et qui sera pris en compte dès leurs premiers salaires.
De la sorte, l’Etat aura à tout moment une vue précise du nombre de personnel nouveau et pourra faire les prévisions de ses dépenses en conséquence. Il n’y aura plus de raison d’accumuler les arriérés.
Il est souhaitable que ces mesures soient appliquées aux 3 ordres d’enseignement : enseignement de base, enseignement secondaire et enseignement supérieur afin que l’ensemble des revendications du secteur éducatif soient prises en compte, Que l’État est une vue complète de sa dette vis à vis de ce secteur et qu’il y apporte une solution globale afin d’éviter des crises a répétition.
vive l’enseignant, pilier de la fabrique nationale, de la construction nationale et du développement économique. Que Dieu bénisse le Cameroun”
Pr Kamto Maurice,
Président MRC
NB: Des propositions tirées d’une vidéo réalisée en mars 2022