Dimanche dernier, un match de football entre les équipes de Labe et de Nzérékoré a dégénéré en violentes émeutes, entraînant la mort d’une centaine de personnes en Guinée, selon des rapports de médias locaux. Les affrontements se sont produits dans la deuxième plus grande ville du pays, suscitant une onde de choc au sein de la population.
Le bilan des victimes reste flou, avec des sources hospitalières évoquant “dizaines de morts” et un médecin sur place estimant que le nombre de décès pourrait atteindre près de 100. Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale et a suscité des réactions au plus haut niveau.
Bah Oury, le Premier ministre guinéen, a exprimé sa profonde indignation face à ces événements dans une déclaration sur les réseaux sociaux. Il a déploré les incidents survenus lors du match et a appelé au calme pour permettre aux services médicaux d’intervenir auprès des blessés. “Le gouvernement suit l’évolution de la situation”, a-t-il ajouté, soulignant l’importance d’apaiser les tensions.
Les violences auraient été provoquées par des décisions arbitrales controversées, incluant deux expulsions de joueurs de Labe et l’attribution d’un penalty à l’équipe adverse. Ce match faisait partie d’un tournoi organisé en l’honneur du colonel Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir en 2021.