Les corps des trois victimes ont été retrouvés dans le deuxième arrondissement de la cité balnéaire du Sud en état de décomposition, on soupçonne une funeste entreprise de trafic d’organes humains.
La ville de Kribi est encore sous le feu des projecteurs. Selon les médias locaux, les corps sans vie de 03 individus ont été retrouvés en mi-journée ce samedi par les populations. Les dépouilles identifiées comme celles des motos taximen ont été retrouvés au lieu-dit Mpalla dans l’arrondissement de Kribi 2 en état de décomposition avancé.
Selon nos sources, parmi les trois corps, un avait la tête coupée. L’on apprend que c’est la disparition de ce dernier qui a ameuté les conducteurs de motos de cette ville touristique. Si les circonstances de leur assassinat restent à élucider, on apprend également que les trois conducteurs de motos auraient chacun à son tour, été attirés par une cliente qui leur demandait de la conduire dans son champ, avant de tomber sur leur bourreau. Pour les conducteurs de motos, il ne s’agit, ni plus, ni moins que « d’un trafic d’organes et d’ossements humains.
A l’annonce de cette macabre trouvaille, le Préfet de l”Océan NOUHOU BELLO est descendu sur les lieux en compagnie des autorités judiciaires et sécuritaires constater les faits. Les corps des victimes ont été inhumés au cimetière musulman et une enquête a été ouverte pour déterminer les auteurs du crime.
La ville de Kribi est réputée pour être une ville criminogène. En septembre dernier, la gendarmerie a mis la main sur un jeune âgé d’environ 23 an. Ce dernier est accusé d’avoir fait régner la terreur dans les terres de Kribi pendant de longs mois. Le 11 août 2023, le nommé J.K. avait mis fin à la vie de son colocataire de chambre. Selon les témoignages, le meurtrier a usé d’un gourdin pour asséner des coups violents qui ont finalement couté la vie à la victime.
Pendant sa fuite, le présumé criminel va commettre son deuxième crime. Sa victime, son bienfaiteur qui l’a accueilli recevra des coups d’un lourd marteau en fer avant de rendre l’âme.
Albert Atangana