La remise en service du port fluvial de Garoua, un projet d’envergure, est en bonne voie. Depuis plusieurs mois, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) s’active pour attirer des investisseurs, tant nationaux qu’étrangers, afin de relancer cette infrastructure cruciale pour l’économie du Grand Nord camerounais.
Le plaidoyer du Minepat a suscité un intérêt notable de la part du Port autonome de Douala (PAD), qui bénéficie d’une solide expertise en matière de dragage dans la sous-région. Des études préliminaires ont déjà été menées pour le dragage non seulement du port de Garoua, mais aussi des lacs de Lagdo dans le département de la Bénoué et de Maga dans le département du Mayo-Danay, tous deux situés dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
Un atelier de restitution des résultats de ces études a été inauguré ce lundi par Jean Abate Edi’i, gouverneur de la région du Nord. Il était entouré de plusieurs personnalités importantes, dont Zoutene Doufene, directeur général de la Planification au Minepat, Cyrius Ngo’o, directeur général du Port autonome de Douala, Louis Eboubeke, directeur général de l’Autorité portuaire nationale, ainsi que d’autres directeurs généraux d’organisations clés comme Meaden, l’Office céréalier, Sodecoton, le Conseil national des chargeurs du Cameroun et Semry.
Ces projets de dragage sont jugés stratégiques et sont porteurs d’une forte valeur ajoutée pour le développement économique de la région. Le PAD, à travers sa Régie, a exprimé sa volonté d’accompagner le projet de dragage du port de Garoua, un enjeu qui revêt une importance particulière pour le président de la République, Paul Biya.
La relance du port fluvial de Garoua pourrait avoir des répercussions significatives sur le commerce et le développement économique des provinces du Grand Nord, renforçant ainsi l’intégration régionale et facilitant l’accès aux marchés pour les produits locaux. Les prochaines étapes de ce projet ambitieux seront scrutées de près par les acteurs économiques et les populations locales, qui attendent avec impatience les bénéfices qui en découleront.