Le Tchad a décidé de rompre ses accords de coopération en matière de défense avec la France, selon une annonce faite par le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, le 28 novembre. Cette déclaration a été faite peu après une visite de son homologue français, Jean-Noël Barrot.
Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, le ministre a informé tant le public national qu’international de cette décision, soulignant qu’il s’agit d’une étape marquante pour le pays. Il a précisé que cette rupture ne doit pas être comparée à celles d’autres pays comme le Niger, affirmant que le Tchad est en train de redéfinir ses relations stratégiques en fonction de ses propres priorités.
Koulamallah a insisté sur le fait que cette décision est le fruit d’une réflexion approfondie, indiquant que, après plus de soixante-six ans d’indépendance, il est temps pour le Tchad de revendiquer pleinement sa souveraineté. Lors d’une conférence de presse à N’Djamena, il a également demandé à la France de reconnaître que le Tchad a évolué et qu’il est désormais un État souverain, soucieux de sa propre autonomie, et capable d’assurer lui-même sa défense.