C’est ce qui est un contenu dans une lettre de plusieurs pages des ex-employés du chantier naval adressée au président de la République aux fins d’intervention.
Après plusieurs mois de revendications , les ex employés du Chantier naval sont toujours dans l’attente.
Dans un courrier adressé au président de la République, en date du 24 juillet, le collectif des ex-employés du Chantier Naval , sollicitant son intervention aux fins de débloquer leur dossier, en souffrance à la direction du budget du ministère des Finances écrit :
” après des malversations et des détournements des fonds mis à disposition par l’Etat, afin de payer les droits des ex-employés du Chantier naval, en 2010-2011 par Nyassa Claude, PCA du Chantier naval et Bikoro Alo’o Antoine, directeur de cette societe d’Etat depuis 2008, faits répertoriés par le contrôle supérieur de l’Etat, et la Conac, c’est autour de monsieur Edou Alo’o Cyril, directeur général du Budget, de détourner ce que le gouvernement de déploie depuis 2019 à corriger “, lit-on dans la lettre rédigées par les 562 ex-agents du chantier naval.
Ils ajoutent que le payement des fonds sus-cités avait été ordonné au travers d’une décision de 2019, de Monsieur Philémon Yang , alors premier ministre et monsieur le ministre des Finances qui avaient ordonné le payement des sommes dues aux ex-employés.
En août dernier alors que la dette avait trop duré, les ex-employés du Chantier naval ont lancé une grève, les anciens employés temporaires de l’une des plus grosses entreprises publiques et dont le siège se trouve dans l’enceinte portuaire de Douala – manifestaient devant le ministère des Finances à Yaoundé pour revendiquer le payement de leurs droits depuis l’arrêt de leur collaboration avec cette entreprise il y a maintenant treize ans.
« Le collectif avait décidé de venir prendre son argent parce que depuis plusieurs années cet argent est resté bloqué ici dans les comptes de l’État », expliquait Tobe Maurille, porte-parole du collectif.
déterminés à recouvrer leurs droits: « Nous avons quitté Douala pour venir chercher notre argent. Nous ne rentrerons que quand nous aurons de l’ argent, à moins que la mort vienne nous ramasser tous ici devant le ministère des Finances. »
Selon la correspondance adressée au président de la République, le solde à payer à ces agents s’étale sur un total de 4 milliards de francs CFA . De l’argent qui aurait pourtant déjà été débloqué sur instruction de la présidence, assurent-ils, mais qui serait perdu dans les dédales du ministère des Finances notamment à la direction générale du Budget.