Tout d’abord, l’honorable Cabral Libii a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. Il a dénoncé le non-respect des dispositions légales relatives à la présentation de la Loi de Finances au Parlement camerounais. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a rappelé que l’article 57 de la LOI PORTANT REGIME FINANCIER DE L’ETAT DU CAMEROUN impose au Gouvernement de soumettre le projet de Loi de Finances. Cette soumission doit se faire 15 jours avant l’ouverture de chaque session, accompagnée du rapport sur l’exécution du budget précédent et des annexes explicatives.
Ensuite, l’élu a constaté qu’à ce jour, aucune proposition de Loi de Finances n’a été déposée. Cela fait maintenant 15 jours depuis le début de la session. “Ils ont osé!” s’est exclamé Cabral Libii, soulignant cette violation flagrante des engagements pris par le Gouvernement. L’année précédente, lors d’une demande de départ du Premier Ministre, le Gouvernement avait promis de respecter la loi et de ne plus mépriser le Parlement.
L’honorable Cabral Libii sur la récidive du gouvernement
De plus, l’honorable Libii a critiqué la récente adoption d’une loi sur la fiscalité locale. Car, cette loi se réfère à une Loi de Finances qui n’existe pas. Il a souligné que cette situation est préoccupante. En effet, la loi mentionne des annexes qui ne sont pas fournies. Cela rend difficile la compréhension des dépenses publiques.
Enfin, il a déclaré : “Nous recevons une loi de règlement sans respecter scrupuleusement les dispositions légales.” Cela empêche une analyse claire sur la façon dont l’argent des Camerounais est dépensé. Il a appelé à une plus grande transparence et responsabilité de la part du Gouvernement.
En somme, cette déclaration alerte sur l’urgence d’un retour à la légalité et à la responsabilité dans la gestion des fonds publics, alors que la confiance des citoyens envers leurs institutions est mise à mal. La communauté politique et civile est désormais dans l’attente d’une réponse du Gouvernement, qui devra justifier ce manquement aux obligations légales et rassurer les Camerounais sur la gestion de leurs ressources.