À l’initiative de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), un forum de deux jours s’achève à Douala sur la problématique.
En Afrique, on a pris beaucoup de retard en matière de finance durable. C’est le constat que font les experts réunis à l’hôtel Krystal à Douala depuis le lundi 08 mai 2023. Ils se sont retrouvés à l’occasion d’un Forum international sur le thème : ” Trajectoires vers la finance durable”. L’objectif est de faire l’état des lieux des initiatives en faveur de la finance durable en Afrique. C’est-à-dire une finance qui prend en compte trois dimensions selon le vice-président de la Banque de développement des États d’Afrique centrale ( BDEAC): Le caractère structurel des investissements avec la finalité de limiter la dépendance vis-à-vis à l’étranger sur divers plans, le caractère inclusif des investissements c’est-à-dire favoriser un juste partage des richesses des pays et enfin le caractère soutenable c’est-à-dire qui protège l’environnement.
A l’ouverture des échanges, le Gouverneur de la banque des États d’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat TOLLI a relevé que la fusion des bourses de Libreville au Gabon et de Douala au Cameroun est un chemin balisé pour la multiplication des financements en faveur des projets orientés développement durable en zone CEMAC.
À l’issue de la rencontre organisée avec l’appui de la société financière internationale (SFI), filiale de la banque mondiale, le réseau de la banque et de la finance durable (SBFN), l’on devrait avoir des propositions pour structurer le cadre de la finance durable dans les sous régions CEMAC et UEMOA. Des idées qui devraient permettre sur le court, moyen et long terme d’arrêter et perfectionner le cadre institutionnel, fixer les objectifs afin de lutter efficacement contre les catastrophes naturelles qui impactent négativement la vie des populations : les inondations, les vents violents, la sécheresse, etc.