Les querelles entre les deux formations politiques viennent de conduire deux femmes en prison dans la chef de la région de l’extrême-nord.
Tout part des élections législatives et municipales de février 2020. Le FSNC se lance à la conquête des circonscriptions électorales de la région de l’extrême Nord. À l’issue de ces élections, le Front pour la salut national du Cameroun (FSNC) obtient un poste de député et des postes de conseillers dans les Communes dans la région.
Commencent des querelles. Le parti est accusé par certains militants de n’avoir pas été juste dans la distribution des postes dans le Diamaré. Le parti n’aurait pas honoré ses engagements entend t-on dire. C’est ainsi que plusieurs militants du FSNC quittent la barque.
Ils rejoignent notamment l’union nationale pour la démocratie et le Progrès l’UNDP. Dans la foulée, les invectives commencent entre les désormais militants de L’UNDP et ceux du FSNC.
Dans les forums watsap, on assiste à des injures, diffamation et incitation à la haine. C’est le cas de AISSATOU DAKODI TAO. Cette femme passée à l’UNDP injurie le député AMADOU Ali SALMANA le député FSNC du Diamaré. Celui ci enregistre ces propos dégradants proférés sur watsap et les conserve.
A son tour, une militante du FSNC HABIBA KABA ABBA injurie Dame DAKOUDI..Mais cette dernière décidé de porter plainte à son encontre. Habiba par ailleurs conseillère municipale est convoquée présentée au procureur et déféré à la prison centrale de Maroua.
Son Camarade SALMANA entre en scène. Malgré ses tractations pour obtenir la libération de HABIBA son camarade, rien n’y est fait.
Face à cet échec, le député porte plainte à son tour contre TAO AISSAITOU DAKOUDI à l’origine de l’incarcération de son camarade. C’est ainsi que TAO AISSAITOU DAKOUDI a retrouvé HABIBA KABBA a retrouvé à la prison centrale de Maroua. C’est une affaire à suivre.