Situé dans l’arrondissement de Mora département de Mayo Sava région de l’extrême nord Cameroun, MOKONG est l’une de plus grand canton du département créé en 1957.
Depuis bientôt un mois le torchon brûle au sein de l’ensemble des autorités traditionnelles du Canton de MOKONG. Avec pour conséquence les activités s’est sont vu paralyse a cause du mauvais climat entre le Lamido et les lawans considéré comme chef de 3éme degré.
Il s’agit d’une douzaine des Lawans chefs de 3éme degré que compte cette unité traditionnelle qui est à couteaux tirés avec le Lamido chef de 2éme degré
Dans un document de 16 pages signé de 12 d’entre eux et adressé au Préfet du Département du Mayo-Tsanaga, ces chefs de 3e degré égrenent le chapelet de leurs accusations portées contre le Lamido de MOKONG pour complicité avec les bandits de grand chemin, pour avoir escroqué l’argent du comité de développement, et régné sur les habitants de son canton de manière dictatorial c’est sont entre autre les accusations portées sur sa majesté Bello Lamido de Mokong.
Compte tenu de l’ampleur de la situation le Lamido de MOKONG a convoqué quelques lawane donc les noms figure sur la liste des revendiquent.
Sur 12 lawans que compte le canton , 7 ont répondu présents mais seulement grande a été la surprise que certains de ces Lawans ne se seraient pas reconnus dans le document signé et transmis à l’autorité administrative.
“Nos autres collègues lawans sont venus chez moi me dire de signé un papier pour la construction d’une école mais il ne m’ont jamais dit que c’est pour déposé une plainte donc moi je me reconnais dans ce document explique Bouba Sadou le lawan de Tchoukoel
Le Lamido de MOKONG Sa Majesté Bello BISSADOU établi les accusations portées à sonj endroit
“Les lawans m’accuse d’être en connivence avec les bandits de grand chemin je suis aussi accusé d’avoir escroqué l’argent du comité de développement de mon canton je ne suis coupable de rien c’est juste un coup monté indique le Lamido de MOKONG.
Une grosse blague selon la partie adverse, qui estime que les Lawans présents à la rencontre avec le Lamido ont été victimes de manipulation et d’intimidation et qu’ils ont des preuves sonores des lawans qui disent n’avoir pas pris connaissance du document avant de signer.
“Nous avons le son vocal de chaque de chaque lawane nous nous sommes entendus tous pour transmettre nos doléances a qui de droit. Nous avons trop souffert il est temps que l’autorité administrative qui doit mettre fin à cette dictature indique Saïdou DJIBRILLA le lawane de KATAMSSA.
Les deux parties disent attendre l’arbitrage de l’autorité compétente qui doit rétablir la vérité dans cette affaire.
Descendu sur le terrain auprès des habitants tout se méfie de donner sa version suit au conflit entre les chefs traditionnels.
En attendant le retour tant souhaité de la sérénité d’antan, c’est jusqu’à date un climat de méfiance, de défiance et d’accusations mutuelles qui prévaut dans le canton de MOKONG.
