Une note d’information ayant circulé sur la toile lui attribue un souhait de modification du collectif Me Sylvain SOUOP
Dans un message publié sur les réseaux, l’épouse de Bibou NISSACK, Jeanne Edith Bibou Nissack se plaint de ce qu’un “message faussement attribué à monsieur BIBOU NISSACK Olivier est en circulation dans certains milieux en ce moment”. L’on apprend que texte porte sur “des questions liées au collectif assurant la défense des prisonniers d’opinion”.
Qualifiant cette sortie de fausse et grossière, Mme BIBOU NISSACK, assure que son mari “ne s’est jamais prononcé sur la composition du collectif Sylvain SOUOP d’une manière visant de près ou de loin à en modifier dans un sens où l’autre sa composition”.
Elle reste le canal seul par lequel monsieur BIBOU NISSACK Olivier “entretient la liaison avec le monde extérieur à la prison”, peut-on lire dans le communiqué. Il est donc souhaitable à l’avenir “de s’assurer auprès de nous de la véracité de toute assertion attribuées de près ou de loin à monsieur BIBOU NISSACK pour authentification”, exhorte la dame.
Olivier BIBOU NISSACK et plusieurs autres militants du MRC ont été condamnés en 2020 par le tribunal militaire, suite aux marches pacifiques organisées par le mouvement pour la renaissance du Cameroun. Ils étaient accusés d’atteinte à la sécurité de l’État, révolution et insurrection. Certains ont été libérés, les autres sont toujours détenus dans plusieurs prisons du pays.
Le 4 juillet 2023, la cour d’appel du Centre a rejeté la demande de remise en liberté de Bibou Nissack et 17 autres prisonniers du MRC. Ladite cour a rendu son verdict dans le cadre de la procédure en Habeas Corpus introduite par la défense, coordonnée Me Hippolyte Meli, chargé de la défense des prisonniers politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.