Une tragédie a frappé le village de Ngolambele le 26 octobre dernier. Ce village de l’Est situé à environ 5 km de Dimako et 20 km de Bertoua, a vu au total, sept membres de la famille Gouendjeng perdre la vie suite à une intoxication alimentaire survenue après un repas apparemment ordinaire.
Le drame s’est produit lors d’un déjeuner où la famille a consommé un couscous de maïs agrémenté de chenilles. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 8 à 12 ans ainsi que des adultes, dont Antoinette Sombo Gouendjeng, Irnes Mbianda Ndambele, Steve Ndedi Nteme, Judicaël Brondon Foum Kola Daniel Moppong et Jenifa Ndambele Goundjeng. La tragédie a commencé à se dessiner vers 10 heures du matin, lorsque plusieurs membres de la famille ont commencé à ressentir des symptômes graves après le repas.
William Raoul Lopa Boundjo, le chef du village, a révélé que le maïs utilisé contenait des substances toxiques destinées à éliminer les écureuils dans les cultures. Cette situation tragique met en lumière les dangers associés à l’utilisation imprudente de produits phytosanitaires dans les pratiques agricoles locales.
La communauté de Ngolambele est désormais marquée par cette perte tragique. Le maire, Yves Tokambou Nteme, a exprimé sa solidarité avec la famille endeuillée et a annoncé des initiatives pour organiser des obsèques dignes pour les victimes. Il a également souligné l’importance de sensibiliser la population sur les risques liés à l’utilisation de produits chimiques en agriculture et a promis un soutien à la famille touchée par ce drame.
La levée des corps a eu lieu vendredi 15 novembre, et les victimes seront inhumées ce samedi. Des enquêtes sont en cours pour évaluer les circonstances entourant cette tragédie et pour prendre des mesures préventives afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise à l’avenir.
Gilles Noubissie