Ces engins ont été saisis dans le cadre de l’opération initiée par l’autorité administrative contre le désordre urbain, laquelle vise à interdire de circulation, les motos dans certains coins de la capitale.
La journée de mercredi 10 avril a été cauchemardesque pour certains conducteurs de moto de la ville de Yaoundé. Au moins une centaine de mototaxis ont été saisies par les éléments de la communauté urbaine de Yaoundé. Une fois confisqués, les engins ont été conduits à la fourrière municipale, apprend-on de la CRTV, la télévision publique. Cette saisine record depuis le début de l’année rentre dans le cadre d’une opération pilotée par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent. « L’opération que nous menons aujourd’hui rentre dans le prolongement de la lutte contre le désordre urbain. Nous avions, en son temps, sensibilisé et-resensibilisé. On ne voulait plus voir les motos dans le périmètre urbain. Malheureusement, le phénomène persiste », a déclaré l’autorité administrative chez nos confrères de la CRTV.
Le préfet du Mfoundi a tenu à préciser que l’opération lancée ce mercredi ne va pas s’arrêter. « Elle va durer dans le temps ».
La législation, notamment l’arrêté signé en 2012 entre le préfet du Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY). fixe les limites zones d’activités des mototaxis et leurs conditions et modalités d’exploitation sur l’aire territoriale de la ville de Yaoundé. Il est donc scrupuleusement interdit aux mototaxis de circuler dans certains endroits, notamment dans le centre urbain. Malgré cette interdiction de circulation des motocycles dans le centre urbain de Yaoundé, les propriétaires des engins à deux roues font à leur tête. Plusieurs d’entre-eux continuent à sillonner le centre urbain, malgré les contrôles sporadiques des services de la communauté urbaine et des mairies d’arrondissement. Une activité qui crée à la fois les embouteillages et cause plusieurs accidents de la circulation.
Adolphe Mbarga
