Dans une vidéo de quelques minutes, Cabral Libii, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) révèle que des manœuvres sont en cours dans un ministère à Yaoundé, pour empêcher sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Des manœuvres que le peuple ne devrait pas laisser passer, selon le leader du PCRN.
Les manœuvres pour empêcher une candidature de Cabral Libii à l’élection présidentielle de 2025 vont bon train. Dans une vidéo de 2 minutes 16 secondes qu’il a publiée sur les réseaux sociaux, Cabral Libii appelle le peuple à se tenir prêt. « Des informations récurrentes et concordantes ont porté à notre connaissance ce qui est ourdi contre le PCRN, contre ma personne et contre ma candidature à la présidentielle prochain. Le mot d’ordre là-bas est de mépriser la justice et les décisions de justice. Et pour procéder par intimidation et essayer de manipuler ceux qui veulent bien les écouter, ils prétendent que la violation de la loi et la défiance vis-à-vis des décisions de justice ont été commandités par une certaines hiérarchie. Je demande au peuple de se tenir en alerte, parce que 2025 ne sera pas comme les années passées », a indiqué Cabral Libii dans sa vidéo.
Même si Cabral Libii n’a pas pointé du doigt une autorité précise, il se dit au sein de l’opinion que le troisième à l’élection présidentielle de 2018 parle de Paul Atanga Nji et Ferdinand Ngoh Ngoh, les accusant de vouloir faire invalider sa candidature lors des prochaines élections.
On se rappelle que depuis plusieurs mois, l’administration territoriale fait feu de tout bois, pour imposer Robert Kona comme seul maître à bord du PCRN. Une manœuvre qui a été déboutée par la justice. Et malgré ce revers, le ministère de l’administration territoriale fait toujours peser une épée de Damoclès sur la tête de Cabral Libii. Dans une correspondance adressée au directeur général des élections, Paul Atanga Nji avait clairement instruit à Erik Essousse de ne reconnaître que Robert Kona comme Président du PCRN.
Cabral Libii n’est d’ailleurs pas le seul dont la candidature pour la présidentielle de 2025 est menacée. Le régime de Yaoundé entend également et dans la même veine disqualifier Maurice Kamto de la course au fauteuil présidentiel.