L’impair a été commis dans la nuit de vendredi à samedi soir à Sangmelima, alors que ce citoyen était en escale dans la capitale du département du Dja et Lobo en partance pour une virée touristique à Dzoum.
A Sangmelima, un Camerounais résident en Suisse a été victime d’une agression policière. Les faits se sont déroulés dans la soirée de vendredi à samedi dernier.
“Nous sommes arrivés dans une buvette de Sangmelima pour boire une bière. La nuit était suffisamment avancée. La police a fait irruption et a demandé les cartes d’identité à tout le monde. Ce qui nous a paru normal puisqu’il y va aussi de notre sécurité. Tout le monde s’est présenté, mais notre frère qui était arrivé au Cameroun la veille a pris un peu plus de temps parce qu’il avait beaucoup de cartes ( cartes bancaires, cartes de séjour en Suisse, Permis de conduire etc). Il a finalement sorti sa carte du Cameroun qui n’était plus valide. Un policier de la patrouille, un certain Doble, d’ailleurs très connu à Sangmelima demande qu’on l’embarque pour défaut de carte nationale d’identité. Le constat qu’on fait c’est que ces policiers étaient très ivres. Ils embarquent notre ami en disant qu’il veulent voir son carnet de vaccination. Alors un parmi nous est rentré à l’hôtel pour chercher son carnet de vaccination et son passeport. Quand son ami arrive au commissariat, la victime est déjà en train d’être déshabillée pour entrer en cellule, sans audition préalable. Le chef de poste, l’inspecteur Essama ( un Etòn d’Obala) qui n’était pas de la patrouille était lui même surpris par la brutalité avec laquelle ces policiers traitaient leur concitoyens. Il était d’autant plus surpris par le Motif que lui collaient ses collègues. Pour finir. Un ami de la victime a été obligé de donner 10 mille FCFA pour que l’affaire se calme”, raconte un témoin.
Qui ne comprends pas que le fait que les policiers se soient rendus compte que la personne qu’ils étaient en train d’identifier ne vit pas au Cameroun, les pousse à vouloir l’escroquer, et de quelle manière ? Se demande-t-il.
Ces derniers temps, la police de Sangmelima s’est illustrée par le mauvais exemple.
On se souvient qu’au mois d’août dernier, des militants du MRC avaient été victimes de violence policière dans la même ville. Certains essayaient d’ailleurs de justifier cette bavure par l’appartenance des victimes à un parti politique, pas très apprécié, pourtant ce n’est pas le cas. Le citoyen qui a été victime d’agression dans la nuit de vendredi à Samedi dernier, leur a pourtant rappelé qu’il est trésorier dans une sous section du Rdpc en Suisse et que ce n’est pas dans le village du president de la République qui est le patron de cette formation politique qu’il devrait subir de genre d’humiliation. Mais ses agresseurs n’avaient que foutre. La réalité est que certains policiers en service à Sangmelima seraient tout simplement des brutes en rogne qui se croient tout permis.
Le haut commandement de la police doit tout simplement sévir contre ces hommes en tenue qui agissent en violation des principes et du rôle de la police.
Albert Atangana