Deux personels de la sûreté nationale sont dans le viseur de la formation politique
Ils sont libres. Les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés samedi 26 Août dernier dans la ville de Sangmelima dans le département du Dja et Lobo dans la région du Sud sont sortis de cellule hier mercredi 31 Août 2023 dans l’après midi.
Sur des photos partagées sur les réseaux sociaux, on les voit poser souriants devant le commissariat central de Sangmelima. Ce sont Thérèse ASSOMO, Christian ANABA, LAH KEMTCHOUANG YUH et surtout Pierre RAOUL WEUBASSI, le secrétaire de la fédération du parti sur place. Ils apparaissent devant le commissariat central de Sangmelima où ils sont en compagnie de Me Emmanuel SIMH l’un avocats du parti.
Ils avaient été arrêtés de façon violente et ” sauvage” par des éléments du commissariat de sécurité publique du 2è arrondissement de la ville. Ce alors que ces hommes et femmes s’étaient retrouvés au domicile de Pierre WEUBASSI pour la réunion de renouvellement des organes du parti dans la ville . Le sous préfet affirmant qu’il n’a pas reçu la déclaration de manifestation publique du parti et envoyé la police interrompre le rassemblement qui se déroulait au domicile de Pierre WEUBASSI. Or une lettre déposée au bureau de l’autorité administrative dans ce sens a bel et bien été déchargée par ses collaborateurs.
En tous cas tout ne s’arrêtera pas là. Me Hippolyte MELI, le chef du collectif des avocats du MRC annonce que des poursuites judiciaires seront engagées contre deux fonctionnaires de police. Il s’agit de l’inspecteur de 2è grade MEBA EBALE et du gardien de la paix NKOLO AVA. L’avocat les accuse de “violation du code de déontologie policière”.
En rappel, la scène de violence contre les militants du MRC avait été filmée et largement partagée sur les réseaux sociaux. A chaud, le MRC avait dénoncé samedi ” des “arrestations arbitraires” et une “instrumentalisation” de la police au profit du RDPC