Environ une trentaine d’avocats sont recherchés après les échauffourées enregistrés il y’a quelques jours dans la capitale économique.
Deux d’entre eux, considérés comme les leaders du mouvement de contestation contre l’arrestation de leurs confrères; sont toujours gardés. L’ordre dénonce une machine répressive mise sur pieds en vue de museler des avocats, dans l’exercice de leur fonction.
Le bâtonnier par intérim, Me Claire Atangana Bikouna révèle que Me Richard Tamfu et Me Armel Tchuemegne, ont été victimes d’un piège tendu par des hommes en tenue se faisant passer pour des clients.
Une fois seuls avec les avocats, ces derniers ont été interpellés et conduits à la Délégation Régionale de la Police Judiciaire. Ils sont accusés d’outrage à magistrat, destruction, trouble d’un service public.
Pour le conseil de l’ordre, comme pour les deux premiers, ils bénéficient de la présomption d’innocence et la procédure en la matière est biaisée. Le barreau interpellent les autorités sur ces dérives observées.
Au sujet de la brouille entre avocats et magistrats, le conseil joue la carte de l’apaisement et appelle les uns et les autres au calme en vue de trouver une solution pacifique; les deux entités étant appelé à travailler ensemble.
L’ordre des avocats qui a instruit une enquête après le mouvenemt enregistré au TPI de Douala Bonanjo, réitère que les coupables au sein des forces de police doivent être clairement identifiés et condamnés.
Le barreau qui suit de près cette actualité se prononcera de nouveau, le 1er décembre prochain, avec certainement de nouvelles informations sur la situation des avocats arrêtés et des révélations au sujet de l’enquête qui est en cours.
Mimi Mefo Info Français