No Result
View All Result
  • About Us
  • Advertise
  • Careers
en English
en Englishfr Français
Support Us
Mimi Mefo Info
  • Cameroon
  • Africa
  • Politics
  • Society
  • Business
  • Education
  • Tech
  • Entertainment
  • Opinion
  • Editor’s Picks
  • Sport
  • Cameroon
  • Africa
  • Politics
  • Society
  • Business
  • Education
  • Tech
  • Entertainment
  • Opinion
  • Editor’s Picks
  • Sport
No Result
View All Result
Mimi Mefo Info
English | Français
No Result
View All Result

Tribune/Wilfried EKANGA: « Le foot, ce n’est pas la politique !» N’est-ce pas ?

Mimi Mefo Info by Mimi Mefo Info
January 10, 2022
Reading Time: 4 mins read
Wilfried EKANGA: L’ordre de Maurice Kamto « NE SABOTEZ PAS LA CAN ! »
Share on FacebookShare on Twitter

Dans un pays normal, à l’occasion du match d’ouverture contre le Burkina, les Lions Indomptables auraient au moins pu porter des brassards commémoratifs, en hommage aux victimes du NOSO.

« Dans un pays normal ». La précision est importante.

Car avant que les illuminés (ceux qui estiment que les autres aspects de la vie doivent s’arrêter parce qu’il y a foot) ne viennent s’agiter sous ce texte, il est important de rappeler que le nouveau président de la Fecafoot n’a lui-même jamais fait dans l’à peu près quand il s’agissait de manifester contre les injustices à travers le monde.

La grande surprise de l’histoire en fait, c’est son ÉNORME SILENCE sur les injustices de son propre pays.

MORCEAUX CHOISIS

Il a suffi que le journal “l’Equipe” qualifie son ami Thierry Henry d’ « Antillais » en juin 2020 pour qu’il réponde dans un tweet : « Les Antillais ont gagné la Coupe du Monde – Merci Titi ! ». Et lorsqu’en février 2006 il avait lui-même été victime de cris racistes lors d’un match entre le FC Barcelone et Saragosse, il avait décidé de quitter le terrain, avant que les joueurs et l’arbitre ne le supplient de rester.

Plus tard, après la mort de Georges Floyd à Minneapolis, lâchement tué par un policier blanc, les paroles de l’ex numéro 9 avaient de nouveau fait l’actualité, puisqu’il a même toujours été un grand partisan du boycott en réponse au racisme. Voici ce qu’il dit (et le plus drôle c’est qu’il a raison) :

« Il faut que les joueurs de couleurs disent qu’on ne joue pas. Beaucoup de gens vont perdre de l’argent. Quand tu touches à la poche de quelqu’un, je vais te dire qu’il va trouver la solution. »

Sauf que cet aspect-là de l’histoire, les fanatiques ne le savent pas.

Eux qui se réjouissent aujourd’hui que la CAN se tienne (et qu’elle soit même sucrée) alors que de nombreux compatriotes ont payé de leur liberté parce qu’ils ont osé revendiquer pour eux ce bonheur-là ; le bonheur pour cette génération d’abriter une compétition que la médiocrité du régime a toujours éloignée de nous depuis 1972.

LA LEÇON :

Cessez donc de répéter comme des ânes que « le football n’est pas la politique ». Nous espérons tous que le Cameroun remporte le tournoi ; le problème c’est que vous serez les premiers à oublier le volet sportif pour gratifier Biya de tous les honneurs : il sera le plus beau, le Grand Bâtisseur (malgré le glissement), le Béni des Dieux…. et vous n’hésiterez pas à préciser que « les jaloux vont maigrir », et que « Kamto ne sera jamais président. »

Ça s’appelle la misère mentale. La formule de la girouette. L’art du raisonnement tordu, en fonction de la direction du vent.

Cela fait cinq ans que le sang ruisselle comme du vinaigre à gauche du Mungo. Et même pendant la CAN, d’innocentes familles, bébés, femmes enceintes, seront dans la forêt en train de fuir les balles des séparatistes et des militaires, dans un conflit idiot créé en 2016 et déclaré en 2017 par Biya. Le minimum aurait été d’arborer des brassards noirs pour leur dire : « On pense à vous. Et on dédiera chacun de nos match au retour à la paix ; car rien ne vaut la paix. »

Hélas, les Camerounais, joueurs et populace confondus, ont décidé d’éteindre leurs cerveaux pour le football. Car c’était, c’est, et ça restera l’opium du peuple.

EN BREF :

Heureusement que tout le monde n’a pas choisi de céder à l’hypnose collective. Soutenir son pays n’a jamais demandé qu’on oublie toutes les horreurs qui s’y passent.

Au contraire nous aimons tellement notre pays que ces horreurs nous obsèdent jour et nuit, et que nous n’arrivons pas à passer à autre chose tant qu’elles ne sont pas résolues. Il n’y a pas de plus grand patriotisme que celui-là.

Et même si tu aimes voir 22 millionnaires poursuivre une boule de cuir blanche, tu peux au moins souhaiter qu’ils pensent à ceux qui, ailleurs dans le pays, ne sont même pas certains d’être encore vivants à la fin du match.

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED.

(Même quand c’est facile ils ne font pas ; des brassards commémoratifs auraient été le minimum syndical… dans un pays normal).

You can help support our work through the link below
ShareTweetSendShare
Previous Post

Kribi : Que peuvent les Ong contre les violations des droits de l’homme ?

Next Post

AFCON2021 Opening Ceremony Highlights: what you missed and what you didn’t

Related Posts

Other

Douala: Two siblings die after eating food from neighbor

February 5, 2023
Defence Ministry organises mass wedding for 18 cohabitating military officers
Other

Defence Ministry organises mass wedding for 18 cohabitating military officers

February 4, 2023
Northwest: Fundong Council opens emergency fund to help 56 victims of market fire
Other

Northwest: Fundong Council opens emergency fund to help 56 victims of market fire

February 4, 2023
Another journalist murdered in Yaounde as gov’t hunts Martinez Zogo’s killers
Other

Another journalist murdered in Yaounde as gov’t hunts Martinez Zogo’s killers

February 4, 2023
Other

SDF officials drag Fru Ndi to court for violating party’s constitution

January 30, 2023
Maurice KAMTO : “l’année 2022 a été catastrophique”
Other

Assassinat de Martinez ZOGO : La mafia a pris le contrôle de l’État selon Maurice KAMTO

January 25, 2023
You can help support our work via the link below

Recommended

Fon of Oku visits subjects in Yaounde

Fon of Oku visits subjects in Yaounde

11 hours ago
Cameroon: Government bows to pressure, increases minimum wage to 41.874FCFA

Cameroon: Government bows to pressure, increases minimum wage to 41.874FCFA

12 hours ago
Douala: Woman stabs security guard at Sawa Hotel

Douala: Woman stabs security guard at Sawa Hotel

13 hours ago
Breaking news :  Une femme poignarde un vigile à l’hôtel Sawa à Douala

Breaking news : Une femme poignarde un vigile à l’hôtel Sawa à Douala

15 hours ago

Popular News

Plugin Install : Popular Post Widget need JNews - View Counter to be installed

You can help support our work via the link below

Category

  • Accident de la route
  • Affairs
  • Africa
  • Afrique
  • Agriculture
  • Business
  • Cameroon
  • Cameroun
  • Coupe d'Afrique des Nations
  • Crise Anglophone
  • Culture
  • Development
  • Développement
  • Economie
  • ECONOMY
  • Editor's Picks
  • Editorial
  • Education
  • Entertainment
  • Environment
  • Environnement
  • Fashion
  • Food
  • Français
  • French
  • Gestion
  • Gouvernance
  • Health
  • Human Interest/Society
  • Human Rights
  • HUMANITAIRE
  • Infrastructures
  • Insécurité
  • Interviews
  • Judiciary
  • Justice
  • Lifestyle
  • Live Update
  • MONDE
  • Nécrologie
  • News
  • News Roundups
  • Opinion
  • Other
  • Politics
  • Politique
  • Religion
  • Road Safety
  • Santé
  • Science
  • Security
  • Société
  • Sport
  • Tech
  • Technologie
  • Tourisme
  • Transport
  • Travel
  • Voyage
  • World

Important Links

  • Term of Use
  • Privacy Policy
  • About Us

Copyright © 2020 Mimi Mefo Info Ltd. - All Rights Reserved.

No Result
View All Result
  • Politics
  • World
  • Business
  • Science
  • Entertainment
  • Fashion
  • Lifestyle
  • Tech
  • Health
  • Food

Copyright © 2020 Mimi Mefo Info Ltd. - All Rights Reserved.

en English
en Englishfr Français
This website uses cookies. By continuing to use this website you are giving consent to cookies being used. Visit our Privacy and Cookie Policy.
pixel