Le chairman du SDF accuse les groupes armés qui sévissent dans les deux régions anglophones du Cameroun d’être coupables du meurtre des 7 élèves dans un établissement scolaire à Kumba le 24 octobre dernier.
Il déclare avoir mené des investigations après ce massacre et dit être convaincu que ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre dans ce conflit armé au NOSO se trouvent à l’étranger, un fait qu’il dénonce.
Débutée en 2016, par des revendications corporatistes des enseignants et des avocats;la crise anglophone a pris des proportions considérables, regrette l’opposant camerounais. Les femmes ne vont plus au champ, les commerces sont fermés, les activités sont paralysées. Pour lui, tous les Camerounais devraient se sentir concernés par cette situation qui nous interpelle tous.
John Nfru Nji fait savoir qu’il n’y a pas que les anglophones qui souffrent de cette crise; c’est le Cameroun tout entier. Il dénonce aussi les batailles de positionnement au sommet de l’État où chacun se bat pour son intérêt personnel.
Aussi fait- il savoir, la haine, la corruption, le tribalisme sont autant de maux qui ont pris corps dans notre société et qui contribuent davantage à exacerber les tensions. Il est temps pense t-il de se réconcilier et de mettre la haine de côté, pour regarder le nombre de morts et de mettre définitivement un terme à cette guerre. Prenant le cas de l’Afrique du Sud, où encore du Soudan, le chair man du SDF, évoque la nécessité pour le Cameroun de mettre fin à la crise anglophone qui dure depuis 2016.
Après 11 mois passés aux USA pour des raisons médicales, John Nfru Nji est arrivé au Cameroun samedi dernier, via l’aéroport de de Yaoundé Nsimalen. Il a organisé un culte oecuménique à sa résidence à Yaoundé en la mémoire des cadres de son parti décédés pendant son absence.
Il retrouve ainsi, un pays toujours plongé dans une profonde crise socio-politique.