Des incidents violents ont éclaté récemment à Bonamoussadi, où des membres de la garde royale ont saccagé la chapelle CBC Holy Ghost. Cette action a été ordonnée par une décision conjointe des autorités traditionnelles de Bonamoussadi et d’Akwa Nord, suite à un échange houleux entre sa majesté Gabrielle Eteki Ebokolo, chef de Bonamoussadi, et le prophète Augustin Bikoi.
Les tensions ont commencé lors d’un culte dominical, où le pasteur de l’église aurait utilisé un système de sonorisation jugé excessif. Selon un témoin, alors que les chefs traditionnels tenaient une réunion avec un sénateur à proximité, le bruit a perturbé leurs discussions. Les chefs ont alors envoyé des soldats pour demander au pasteur de réduire le volume, mais cette demande n’a pas été respectée. La situation a dégénéré lorsque le pasteur a bousculé le chef de Bonamoussadi, provoquant des tensions avec les jeunes du village.
Installée depuis près de six ans dans le quartier, la chapelle CBC Holy Ghost est souvent perçue comme une source de nuisances sonores par les riverains, perturbant le calme habituellement présent dans la zone. Un habitant a exprimé son indignation face à la situation, déclarant : “Nous n’avons jamais vu dans les églises où on fouette des fidèles. Il y a trop de troubles de jouissance.”
Selon le prophète Augustin Bikoi, “Sa majesté eteki a donné l’ordre de casser l’église de la CBC CHAPELLE HOLY GHOST DE BONAMOUSSADI VILLAGE AVANT CARRIÈRE HÔTEL HIBISCUS”
Les relations entre la chefferie de Bonamoussadi et la chapelle CBC Holy Ghost demeurent tendues, et les deux parties ont annoncé qu’elles fourniront des communications plus détaillées sur la situation dans les jours à venir.
Afin de dire toute sa part de vérité, le prophète a décidé de convoquer les médias afin de se confier à eux sur cette situation qui dépasse son entendement. En plus de la destruction de son temple, le feu y a même été mis.