Cette nuit à Meyo Centre, les cris déchirants d’une femme ont résonné dans l’obscurité, alertant le voisinage. Quand les premiers secours arrivent, ils découvrent une scène glaçante : une dame, grièvement blessée par plusieurs coups de machette au niveau du cou, se débat contre ses agresseurs. Quatre jeunes hommes, surpris par l’intervention des riverains, prennent la fuite, laissant derrière eux une victime en état de choc, évacuée en urgence vers un centre de soins intensifs.
Selon les témoignages recueillis, la victime a dû sa survie à ses appels à l’aide, qui ont mobilisé les habitants aux alentours. “Sans ses cris, elle était morte”, confie un voisin. Les assaillants, armés et déterminés, ont disparu dans la nuit avant l’arrivée des forces de l’ordre, malgré la présence accrue de patrouilles de gendarmerie dans le secteur.
Cette attaque s’inscrit dans une série d’actes violents récents à Meyo Centre, où la criminalité, notamment les agressions nocturnes, prend une ampleur inquiétante. Les habitants dénoncent un climat de peur persistante, malgré les mesures de sécurité renforcées.
Face à cette recrudescence de violence, les autorités locales et les leaders communautaires lancent un appel solennel à la population : “Il est urgent d’observer et de signaler tout comportement suspect.”
Alors que la victime lutte pour sa survie à l’hôpital, les questions s’accumulent : Qui sont ces agresseurs ? Pourquoi cette brutalité ? Comment sécuriser durablement Meyo Centre ?
Pour l’heure, les gendarmes mènent l’enquête, mais le quartier reste sous tension. Les nuits sont désormais rythmées par les allées et venues des patrouilles, tandis que les habitants s’organisent en groupes de vigilance.
Une chose est claire : tant que les auteurs de ces violences ne seront pas identifiés et neutralisés, la psychose persistera.
