Selon nos informations, ces camionneurs contestent la taxe sur la lettre de voiture, instaurée par le ministère des mines et du développement technologique.
A Yaoundé, la centrale numéro 4 qui relie la capitale politique à la ville de Bafoussam, la capitale de la région de l’Ouest est barrée depuis ce matin par les conducteurs de camions. Nos sources laissent croire qu’il s’agit d’une grève enclenchée ce matin par les conducteurs des gros porteurs.
Selon ces mêmes sources, les professionnels de ce secteur d’activité contestent la lettre de voiture qui s’élève à 5000 FCFA par camion de sable ou de gravier instaurée par le ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique.
« Ce qui se passe ici et qui a commencé depuis quelques jour est lié au fait que les chauffeurs contestent une taxe de 5000 FCFA qui a été ajoutée aux frais du transport. C’est-à-dire, quand tu vas à la carrière porter un tour de gravier, tu payes 5000 FCFA, tu pars à la Sanaga porter un camion de sable tu payes aussi 5000 FCFA. Donc c’est 5000 FCFA par tour de camion.
Depuis trois jours aujourd’hui les chauffeurs contestent cette taxe. C’est pourquoi ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure en bloquant la route. Les chauffeurs disent qu’ils n’ont pas été entendus depuis qu’ils s’opposent à cette taxe.
Ils sont allés au ministère du transport et n’ont pas été bien accueillis », peut-on écouter dans une vidéo diffusée par nos confrères de la Crtv version Web.
Si à Yaoundé ce n’est que cette semaine que la grève s’est déclenchée, du côté de Bafoussam, on apprend que c’est depuis deux semaines que les camionneurs sont sous le feu des projecteurs. Ils promettent d’ailleurs de paralyser la circulation le 25 septembre si rien n’est fait.
Albert Atangana