Pascaline Bediga, jeune étudiante et gérante d’un call box et d’un kiosque de transfert d’argent par mobile a été prise au piège, ainsi que son jeune frère cadet. Si cette dernière a été sauvagement tuée, son frère lui a été atteint par balles. L’horreur a eu lieu il y a quelques heures au quartier Nkozoa à la sortie Ouest de la ville de Yaoundé.
A Yaoundé, les criminels de tout acabit dictent leur loi. Selon plusieurs sources, une jeune dame a été sauvagement tuée il y a quelques heures par des personnes non-identifiées.
Selon des témoignages, leurs bourreaux auraient demandé à savoir où elle vit avant de commettre l’irréparable, sans emporter ni l’argent, ni les téléphones qui servaient à faire les transferts d’argent. « Cet acte laisse penser à un règlement de compte. On ne comprend pas comment on peut tuer quelqu’un qui a de l’argent et on s’en va sans prendre cet argent », explique un proche de la défunte. Le corps sans vie de Pascaline a été transporté à la morgue, tandis que son frère est interné à l’hôpital où il a été mis sous soins intensifs.
Originaires d’Elig-Mfomo dans le département de la Lekie, Pascaline exerçait son métier pour subvenir aux besoins de sa scolarité et aider sa famille.
Yaoundé la capitale est le fief des actes de criminalité depuis quelques temps. Pour renforcer la sécurité et lutter contre la criminalité dans les taxis de Yaoundé, le Préfet du département du Mfoundi a récemment annoncé une mesure inédite ; la numérotation des portières sur les véhicules de transport public. Ladite décision est contenue dans une note du 2 août qui vient d’être rendue publique.
Cette décision administrative vise à identifier les taxis circulant dans Yaoundé, et s’inscrit dans une stratégie globale pour assurer la sécurité des usagers. Les conducteurs et propriétaires de véhicules de transport sont désormais appelés à se rapprocher des mairies d’arrondissement afin de se conformer à cette nouvelle exigence.