Synthèse de la sortie des évêques sur le meurtre du chef de Chaîne de Amplitude FM.
Le Cameroun est plongé dans un climat délétère d’insécurité et de violence. C’est du moins ce que pensent les évêques du Cameroun à travers la Conférence épiscopale nationale. Ils l’ont exprimé dans une déclaration, suite au décès de Martinez Zogo.
Ils s’indignent face à cet acte qu’ils qualifient d’inhumain et d’inacceptable et qui “vient marquer un tournant regrettable de l’histoire de notre pays, qui malheureusement baigne sous l’emprise de la violence depuis quelques temps et ce, malgré le désir ardent des populations à vivre dans la paix et l’unité”, peut-on lire dans le document signé d’Andrew Fuanya Nkea, le Président de la conference épiscopale nationale par ailleurs archevêque de Bamenda.
Les évêques invitent les autorités à veiller à ce que les circonstances entourant le décès de cet homme de média soient établies, et que les commanditaires soient punis conformément à la réglementation en vigueur. L
a conférence épiscopale nationale le martèle, “l’Etat doit garantir et protéger la liberté d’expression davantage dans un contexte où la situation politico-socio-économique ne permet pas le plein épanouissement de tous”. Tout en adressant leurs sincères condoléances aux proches du disparu, les dignitaires de l’Église catholique “assurent de leur proximité spirituelle et s’associent par la prière à la là souffrance de la famille”.
Sur très haute instruction du chef de l’État, une enquête a été ouverte “sur les circonstances du décès de ce journaliste” afin d’établir les responsabilités, apprend-on dans une correspondance du Ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République adressée au Secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie.
Le corps sans vie de Martinez Zogo, le Directeur chef de chaîne de la radio Amplitude Fm a été retrouvé le dimanche 22 janvier dernier, à Ebogo 3 par Soa, une périphérie de la ville de Yaoundé. Il avait été enlevé quelques jours avant, le mardi 17 janvier 2023.
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