Le Syndicat national des Journalistes du Cameroun appelle les autorités à accélérer l’enquête sur l’assassinat du chef de chaine d’Amplitude FM.
Le mercredi 1er février est le jour de la semaine choisi par le Syndicat national des journalistes du Cameroun, afin que les “travailleurs de média au niveau de chaque section régionale, se retrouvent et se rendent au service du gouverneur pour remettre la déclaration liminaire du SNJC, peut-on lire dans le document relatif aux directives portant action militante, suite à l’assassinat de Martinez Zogo, signé le 29 janvier 2023 par le secrétaire général Hilaire Hamekoue.
Le but est de réclamer la protection de l’État, car “les journalistes sont en danger”, précise le document. De plus, tous les mercredis sont déclarés “journée de tristesse dans la presse. Tous les travailleurs doivent se vêtir en noir pour porter le deuil”, indique-t-il. Le syndicat déplore l’absence de communication autour de l’enquête sur le décès de l’ancien chef de chaîne d’amplitude FM et appelle à plus de rapidité. ” Nous demandons au Procureur général auprès de la cour du Centre, avec les procureurs du Mfoundi et de Mfou de travailler certes dans la sérénité mais avec célérité pour que justice soit rendue pour la famille biologique, professionnelle et à toute la presse”, écrit le Secrétaire général.
Pour l’organe de défense des droits des journalistes aucun relâchement ne doit être enregistré, tant que les coupables de cette “horreur” n’ont pas été identifiés. “Le SNJC ne pourrait pas comprendre que l’enquête piétine. L’enquête ne doit pas piétiner parce que la Presse et le peuple ont soif de vérité après Bibi NGOTA, Jules Koum koum et Samuel Wazizi”.