Le défunt, pilier du régime BIYA, a marqué la vie politique en bien comme en mal.
Il s’appellait Amadou Ali. Jusqu’à son décès, le dernier poste qu’il occupé était celui de vice premier ministre chargé des relations avec les assemblées. Il a quitté cette fonction en 2019 pour soucis de santé.
Il est né en 1943 à Kolofata (Mora) dans la région de l’Extrême-Nord.
Amadou Ali est administrateur civil principal
Marié et père de trois enfants.
I- Etudes Primaires : Ecole publique de Kolofata, puis à celle de Mora.
II- Etudes secondaires : Lycée de Garoua
III- Etudes supérieures
En 1959, il est diplômé de l’institut international d’administration publique et major de sa promotion.
En 1971, il est diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) et major également de sa promotion.
IV- Carrière administrative
Entré dans l’administration en 1961, il a été tour à tour, adjoint d’arrondissement de Guider, de Garoua, puis sous-préfet de Kaelé, poste qu’il quitte pour poursuivre ses études à l’Institut international d’administration publique de Paris (France) et à L’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) à Yaoundé.
Août 1971-septembre 1972 : Amadou Ali est nommé premier adjoint préfectoral de Ngaoundéré.
Septembre 1972-janvier 1974, il est directeur de l’organisation du territoire au ministère de l’Administration territoriale.
Janvier 1974-janvier 1982, il est promu secrétaire général du ministère de la Fonction publique.
Le 7 janvier 1982, il se voit confier la fonction de délégué général au Tourisme
Le 22 août 1983, Amadou Ali est nommé délégué général à la Gendarmerie nationale.
Le 24 août 1985, il fait son entrée au gouvernement comme secrétaire d’Etat à la défense.
Depuis lors, il n’a cessé d’occuper d’importants portefeuilles ministériels : Ministre d’état, secrétaire général à la présidence de la république
Ministre d’état chargé de la défense,
Ministre d’état chargé de la Justice et garde des sceaux
Vice-premier ministre chargé de la Justice, garde des sceaux. Jusqu’à son décès il était Vice premier ministre chargé des relations avec les assemblées.
Comme distinctions, il a le titre de Chevalier de l’ordre de la valeur
Commandeur de la Légion d’honneur française.
Mais le parcours de l’ancien ministre de la défense a auis été marqué par une polémique. Il aurait déclaré qu’un bamiléké se sera jamais président au Cameroun. Révélations des câbles diplomatiques Wikileaks.