La 17ème édition de la journée internationale du droit d’accès à l’information se célèbre ce jour. Le but est d’encourager les citoyens à la vie publique, en leur donnant accès à une information libre et fiable. Les Nations Unies placent l’édition 2022, sous le signe de la numérisation, avec pour objectif d’échanger sur la gouvernance électronique et l’intelligence artificielle, afin d’en comprendre les risques et les avantages.
Dans la recherche des sources d’informations,pour leur travail. Mais les journalistes camerounais se heurtent à un mur de difficultés en la matière. Pour Christophe Bobiokono, le directeur de publication du journal Kalara, le principal obstacle se trouve au niveau de la disponibilité des sources d’information “Un journaliste de qualité se distingue par sa capacité à vérifier à recouper les informations avant de les traiter pour les mettre à disposition du public.
Les institutions privées, l’Etat et les autres sources sont très souvent réfractaires et refusent de s’ouvrir aux média” regrette le journaliste.”Pour qu’une société puisse évoluer normalement, il est nécessaire qu’il y ait un brassage d’informations. Le citoyen lambda ou les hauts responsables, ont besoin d’avoir des informations pour mieux adresser les problèmes qui leur sont soumis.” rappelle Christophe BOBIOKONO.
Lee mal est beaucoup plus profond, en ce qui concerne les administrations publiques poursuit le directeur de publication. Pourtant, la loi sur la communication sociale énonce que les administrations doivent être disposées à mettre des informations à la disposition des journalistes mais ce n’est pas toujours le cas. Une institution aussi importante que la présidence de la République par exemple a au moins deux services de communication mais les responsables de ces structures ne se positionnent pas comme de véritables interfaces entre la présidence et la presse ou l’opinion publique en général” relève t-il.
En 2021, lors de la célébration de la journée internationale du droit d’accès à l’information, René Emmanuel Sadi, le Ministre de la Communication s’est réjouit des avancées enregistrées dans ce domaine, mais qui sont cependant loin de faire l’unanimité.