Dans la nuit du 1er novembre 2024, le corps calciné d’une jeune fille a été découvert près de la mosquée de Makepe, dans le quartier connu sous le nom de “petit pays“. C’est un garagiste qui, en faisant sa ronde, a fait cette macabre découverte aux alentours de 23h et a immédiatement alerté les autorités policières. Cet incident tragique s’inscrit dans un contexte alarmant de montée de la criminalité dans les grandes villes du Cameroun.
Il y a quelques semaines, un autre corps de jeune fille avait été retrouvé dans un sac, abandonné dans une poubelle au quartier Tradex, Borne 10 à Douala. À Yaoundé, la situation n’est guère meilleure, avec des cadavres découverts presque quotidiennement dans les broussailles. Les chauffeurs de taxi, en particulier, sont devenus des cibles faciles, subissant des agressions fréquentes, et parfois même des meurtres, avant que leurs véhicules ne soient volés par leurs agresseurs.
La montée de l’insécurité est également documentée par de nombreuses vidéos de témoignages de victimes d’agressions qui circulent sur les réseaux sociaux. Ces témoignages mettent en lumière la peur croissante parmi les citoyens et soulignent l’urgence d’une réponse efficace de la part des forces de l’ordre. Bien que la gendarmerie nationale et la police s’efforcent de lutter contre cette criminalité grandissante, il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la sécurité dans les villes.
Les périodes de fin d’année, traditionnellement marquées par des festivités, sont souvent accompagnées d’une augmentation des actes criminels. Les autorités doivent intensifier leurs efforts pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels incidents tragiques. La situation actuelle appelle à une mobilisation collective pour faire face à cette crise de sécurité qui touche de plus en plus de Camerounais.