C’est la deuxième vague de licenciements, qui intervient dans le cadre de l’opération d’assainissement lancée il ya quelques années.
Dans une note d’information, le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative Joseph Le indique que dans le cadre de la phase contentieuse de l’Operation de Comptage Physique des Personnels de l’Etat (COPPE), le Gouvernement vient de prendre une série d’arrêtés, portant, d’une part revocation d’office de 56 fonctionnaires et licenciement de 859 agents de l’Etat relevant du code du travail.
Ces nouvelles sanctions qui portent à 1.408 le nombre d’agents publics déjà rayés des effectifs, dans le cadre de l’Opération COPPE, sont prises conformément aux dispositions du decret N° 94/199 du 7 octobre 1994 modifié et complété par le decret N° 2000/287 du 12 octobre 2000 et du decret N° 78/484 du 09 novembre 1978 portant respectivement Statut Général de la Fonction Publique et Code du Travail, renseigne le membre du gouvernement.
Selon Joseph Le, nonobstant de nombreux communiqués et mises en demeure du Ministre des Finances et du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, à l’adresse des mis en cause, seuls 601 personnels sur 8.766 concernés, ont daigné déférer aux convocations du Conseil Permanent de Discipline de la Fonction Publique. Au terme de leur audition, 177 mis en cause ont été réhabilités au travers des reprises en solde simples ou assorties d’avertissement, blâme, abaissement d’echelons, etc.
.Ill souligne que cette importante opération qui s’inscrit en droite ligne des Hautes directives du Président de la République, Son Excellence PAUL BIVA, implémentées sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relatives à la lutte contre l’absentéisme chronique des agents publics. Les listes y afférentes peuvent être consultées sur le site web du MINFOPRA à l’adresse www.minfopra.gov.cm.
Toutefois, les mis en cause qui s’estiment injustement sanctionnés pourront saisir, à titre de recours, le Conseil Superieur de petion Publique. Ce n’est pas la première fois que le Minfopra procède ainsi à la révision du fichier solde de l’État.
Le dernier comptage comme celui ci avait permis de mettre de côté de milliers de fonctionnaires véreux.