Les experts des droits de l’homme de l’ONU se penchent sur le cas du Cameroun.
Ils exigent la libération de l’opposant Maurice Kamto, ainsi que des personnes arrêtées durant les marches pacifiques du 22 septembre dernier. Les experts des droits de l’homme de L’ONU révèlent que plus de 500 personnes ont été arrêtées le 22 septembre à travers le Cameroun, et quelques 200 sont toujours en détention et risque d’être accusées de terrorisme. Ils atteinte à la Sécurité Nationale d’être jugées par un tribunal militaire; pour avoir exercé leur liberté fondamentale.
Les défenseurs des droits de l’homme des Nations Unies, expriment aussi leur inquiétude face aux tortures de manifestants pacifiques et de journalistes en détention au Cameroun. Ils appellent par ailleurs le gouvernement Camerounais à libérer Maurice Kamto; privé de liberté, depuis plus de trois semaines. L’ONU rappellent qu’en vertu du droit international, tout individu a le droit d’organiser et de participer à des réunions pacifiques.
Au sujet des élections régionales du 6 décembre prochain, les experts de l’ONU appellent les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir un environnement propice à des élections pacifiques et transparentes.
Des déclarations contenues dans un communiqué publié hier, ce n’est pas la première fois que la situation du Cameroun préoccupe l’ONU qui n’a de cesse d’appeler à l’apaisement des tensions.