Après une journée passée aux urnes, le gouvernement gabonais a annoncé un couvre-feu et la coupure d’internet craignant un risque de violence.
Samedi soir, après la fermeture des bureaux de vote, le gouvernement gabonais annoncé la coupure d’internet et instauré le couvre-feu.
Le gouvernement d’Ali Bongo, le président sortant et candidat à sa propre succession dit craindre des risques de violences.
Alors que le scrutin se déroulait encore, le principal opposant, Albert Ondo Ossa avait déjà dénoncé des “fraudes” et exiger d’être proclamé vainqueur à l’issue du scrutin. Il avait également interpellé Ali Bongo de quitter le pouvoir, se portant “garant” de sa sécurité.
Selon la télévision publique la fermeture de certains bureaux de vote avait été repoussée de plusieurs heures, nombre d’entre eux n’ayant ouvert que très tardivement en raison notamment de l’absence de matériel de vote.
Dans la foulée, plusieurs medias ont été privés de diffusion notamment France 24, RFI et TV5 Monde” auxquels il est “reproché un manque d’objectivité et d’équilibre dans le traitement de l’information en lien avec les élections générales en cours”.
A.A